Il est plus difficile d’aller à la rencontre de l’autre que de récupérer des discours, conçus pour être recrachés à qui voudra bien les diffuser.
La parole est fragile, sensible, farouche, si peu habituée à ce qu’on la prenne en compte.

Loin des experts froids et rigides, qui, même s’ils ne reprennent pas totalement la doctrine officielle, légitiment tout de même la pensée dominante en répondant à ses codes et ses normes : culture de l’écrit, appui sur la science, argumentaire en chiffre…

Peut-on invalider un propos sans en déconstruire ses fondations ?

Ici, pas de voix qui surplombe et instrumentalise en réduisant les arguments à des exemples. Ras le cul de ces analystes dont le rôle est d’observer et dans un souci de neutralité de ne surtout jamais participer. L’objectivité est illusion.

Guerre des mots où expériences et théorie s’affrontent.

Prise de sons et de positions…

"Bande organisée"

Tout groupement ou toute entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’une ou plusieurs infractions.

Qui terrorise ?
Qui corrompt ?
Qui vole ?
Qui séquestre ?
Qui tue ?
Qui a intérêt à ce que ce système perdure ?

"Infraction"

Étymologiquement, le terme vient du latin "infractio" qui désigne le fait de briser, de heurter ou d’abattre un obstacle.

Traverser les frontières, ouvrir la voie à celles qu’on filtre, les murs ont des oreilles dont les serrures doivent devenir des hauts parleurs.

Parler sans papiers.

Répondre aux violences médiatiques, politiques et scientifiques en BANDE son ORGANISEE.

Identité sans cartes, sans format, sans matricule.

Ni fiché, ni figé.

Empreinte d’un système à la main invisible criminelle.
Séquestration, maltraitance, vol, meurtre, exploitation, escroquerie…

Nul n’est censé ignorer la loi… du silence.

Quand les portes se referment, ce sont les bourreaux qui cachent leurs victimes derrière les barreaux.

Ecran de fumée 16/9eme, cendres et lacrymaux, on désherbe les jardins d’enfants.

Mauvaise graine dans bac à sable mouvant.

Révolte étouffée, vide que tout fait taire, fleurs du mal ou bouquet de misère ?
Reflet d’un hémisphère noyé dans la boue sous le boulet du bouc émissaire.

Besoin d’une bouffée d’air.

Tableau d’une époque amnésique qui s’évertue à faire taire ceux qu’elle n’écoute pas.

Journée sans fin, lumière artificielle, gélules ou cellules individuelles…
Violence sans frein, destin enfreint…

On s’endort près du marchand de fables dans le lit de l’oubli.
Communication coupée,dialogue de sourd,éternel couplet,
il parait que seuls les coups paient.

« Demain c’est loin »… parce que demain se doit d’être ailleurs… !