Contre le fascisme en Europe, la répression policière et la guerre

Soirée d’information sur une future rencontre en Allemagne. C’est mercredi 11 mars 2015 à 19h30 à Casa Consolat (1 rue Consolat, aux Réformés).

On peut voir une forte montée et une banalisation de l’extrême droite un peu partout en Europe souvent couverts par l’État et son appareil répressif alors que nous sommes presque au jour anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale et de celle de la dictature nationale-socialiste en Allemagne.

Nous pensons qu’il faut informer et consolider des liens internationaux sur ces thématiques. Pour cela, nous organisons une rencontre internationale à Demmin dans le Nord de l’Allemagne du 7 au 9 mai 2015.

Dans cette soirée, nous voulons brièvement vous informer des formes que prend la montée de l’extrême droite en Allemagne (Pegida, NSU, Anti-Antifa…).

Nous voudrions ensuite vous présenter la rencontre et les différentes thématiques de celle-ci, discuter avec vous dans une ambiance conviviale.

RDV à 19h30 le 11 mars à la Casa Consolat, 1 rue Consolat, Marseille

Des membres de l’ Alliance pour des actions le 8 mai à Demmin et du Forum Civique Européen

Pourquoi ces rencontres à Demmin (Mecklembourg-Poméranie, Allemagne) ?

Depuis plusieurs années, "l’Alliance pour le 8 mai" s’oppose à une marche aux flambeaux de néo-nazis qui transforment le jour de la fin de la guerre et celui de la victoire contre le fascisme en un jour de deuil afin de commémorer les "victimes de la défaite du nazisme".

En 2014, face aux 200 néo-nazis, 800 contre-manifestant-e-s s’étaient mobilisé-e-s, sous l’œil vigilant de 500 policiers dont la stratégie consistait à augmenter les contrôles, à empêcher le travail de la presse, à utiliser des chiens policiers et à déployer des canons à eau. Pour protéger les néo-nazis, la police criminalisait du même coup les contre-manifestant-e-s : les sit-ins contre les néo-nazis furent dispersés par les robocops.

Un jeune français a été malmené si violemment par les forces de l’ordre qu’il en a perdu connaissance et a dû être transféré à l’hôpital dans un état de coma artificiel. Le ministre de l’Intérieur du Land Mecklembourg-Poméranie, M. Lorenz Caffier, a défendu ses fonctionnaires, posant la question "Que faisait ce jeune Français à Demmin ?", suggérant ainsi qu’il n’avait pas le droit d’être là. Nous voulons créer une forte mobilisation internationale ces jours là pour s’entre- informer et consolider des liens internationaux.

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