Ephéméride des luttes : 25 juillet

Aujourd’hui 25 juillet dans l’éphéméride des luttes, on parcourt les rues de Barcelone et les espoirs qu’elles ont pu incarner de nombreuses fois. Aujourd’hui, on a la mémoire explosive.

1907 : A Cayenne, mort au bagne de l’anarchiste Théodule Meunier, qui avait notamment réalisé un attentat contre une caserne militaire à Paris le 15 mars 1892, ou encore contre le bar-restaurant Véry le 25 avril 1892 (pour venger Ravachol) et été un défenseur de la propagande par le fait.

1909 : A Barcelone, début de la "Semaine Tragique" : une grève de Solidaridad Obrera est interdite et se transforme en grève générale, qui s’étend rapidement à toutes les localités environnantes. Les lignes de communications et de transport sont coupées, des bâtiments religieux incendiés, de nombreux affrontements ont lieu. La grève et la révolte s’étendent et le lendemain, des centaines de barricades se dressent dans Barcelone. Après une semaine de révolte, la ville compte 78 morts et 112 bâtiments incendiés. Plus de 2000 personnes passent en procès.

Les révolutionnaires prennent les rues de Barcelone.

1927 : Sur une plage près de Valencia en Espagne se tient un congrès clandestin qui donnera naissance à la FAI (Fédération Anarchiste Ibérique), qui eut un rôle révolutionnaire de premier ordre lors de la guerre civile dès 1936.

1936 : A Barcelone, les trasnports publics sont collectivisés par la CNT, ainsi qu’un certain nombre de services publics, dont l’approvisionnement.

1938 : En Espagne, début de la bataille de l’Ebre, où les troupes anarchistes et communistes parviennent à franchir le fleuve et à repousser les ranquistes jusqu’en novembre

1970 : - A San Francisco, le Weather Underground fait sauter un poste de police militaire à l’occasion du 11ème anniversaire de la révolution Cubaine.

  • En Italie a lieu le premier congrès national du groupe extra-parlementaire Lotta Continua.

1974 : - A Nîmes, attentat contre la Banque Populaire d’Espagne pour nuire aux intérêts économiques du régime franquiste en Espagne.

  • A Paris, des explosifs sont déposés devant les locaux de la CGT-pénitentiaire et les locaux de l’administration pénitentiaire en soutien aux luttes des prisonniers à ce moment-là, revendiqué par « les damnés de la terre ».

1976 : A Quimper, le Front de Libération de la Bretagne/Armée Révolutionnaire Bretonne (FLB/ARB) fait sauter une bombe contre la Banque Nationale de Paris en pleine journée.

1977 : A Rome, une bombe est déposée devant la porte de la prison Regina Coeli.

1981 : A Golfech dans le Tarn-et-Garonne, après avoir traversé la Garonne en bateau, des saboteurs déposent 18 kg d’explosif sous le ponton de la grue (de 200 tonnes !) de l’entreprise Dodin qui continue les travaux sur le site (elle sert à l’aménagement du lit de la Garonne). Mais le mécanisme de mise à feu ne fonctionne pas… L’action est revendiquée par le “Groupe Iceberg”.

1997 : A San Francisco, le maire interdit la "Critical Mass" (semblable à Vélorution). 5.000 personnes refusent d’obéir et participent tout de même à la manifestation. Il y aura 110 arrêté-e-s.

2009 : A Thessalonique, la Conspiration des Cellules de Feu fait sauter des explosifs devant le consulat du Chili en mémoire de l’anarchiste Mauricio Morales, mort deux mois plus tôt à Santiago.

2017 : A Mexico, le Commando Féministe Informel d’Action Anti-autoritaire fait sauter un engin incendiaire conçu avec de la dynamite, du gaz lp et du butane à la Conférence Épiscopale du Mexique.

  • A Santiago du Chili, la ’Bande acrate pour un hiver de feu’ de la Fédération anarchiste informelle / Front Révolutionnaire international (FAI-FRI) pose des explosifs contre le bâtiment de la Confédération Nationale des Propriétaires de Camion du Chili, qui sont à la pointe du projet IIRSA dans la région. L’attaque a lieu dans le cadre du projet Nemesis, proposé par la Conspiration des Cellules de Feu depuis la Grèce.

2019 : A Lons-le-Saunier dans le Jura, les Forces combattantes partisanes incendient la façade et deux véhicule d’un concessionnaire Suzuki, contre le patron ouvertement exploiteur et particulièrement sexiste.

PS :

Voir également l’éphéméride anarchiste du 25 juillet.

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