La "crise des migrants" entre arnaque médiatique et hypocrisie gouvernementale...

Pendant que nos médias et acteurs gouvernementaux versent leur petite larme face à la photo d’un gamin Syrien mort sur une plage de Turquie, la France continue d’expulser allègrement mineurs ou majeurs, vers l’Irak, le Soudan, l’Afghanistan, la Turquie ou la Hongrie. Quelques infos pour se souvenir que tous leurs discours misérabilistes ne sont qu’une hypocrisise de plus et que -réfugié ou pas- un migrant reste un numéro dans la machine à expulser que mettent en place les États Européens.

Six exilés soudanais arrêtés à Calais le 15 septembre ont été transférés au centre de rétention du Mesnil Amelot, près de Paris (pour être précis, à côté de l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle). Deux ont été libérés par décision du Juge des Libertés et de la Détention, mais les quatre autres sont toujours en rétention. Deux d’entre eux ont un vol programmé pour Khartoum demain jeudi 1er octobre.

La politique de dispersion des exilés arrêtés à Calais continue. Douze personnes sont ainsi arrivées hier au centre de rétention de Rennes, quatre Soudanais, quatre Afghans, trois Vietnamiens et un Iranien.

D’une part le transfert à partir de Calais se fait pendant les premières 48 heures de rétention, qui est le délai pour saisir le tribunal administratif et contester les décisions prises par les préfets, l’accès aux droits est donc concrètement entravé. D’autre part le suivi de la situation et le soutien sont rendus beaucoup plus difficiles.

Deux Soudanais du Darfour, arrêtés à Calais, avaient déjà été expulsés vers Khartoum la semaine dernière.

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