La grenade de désencerclement, nouvelle arme préférée des flics pour mutiler

Ce jeudi 26 mai, lors des manifestations qui se sont déroulées dans tout l’hexagone, plusieurs dizaines de personnes ont encore à nouveau été blessées par des grenades de désencerclement. A Paris, un journaliste indépendant a été « sérieusement blessé » par une grenade. Ce samedi, il était toujours dans le coma. Un article de Paris-luttes.info décortique ce que sont réellement ces armes.

La grenade est composée de 18 plots de caoutchouc semi-rigides de couleur noire, maintenus par une enveloppe de caoutchouc souple (photo : F) et fixés sur un cylindre en caoutchouc semi-rigide (photo : D), lui-même fixé sur un cylindre central en plastique dur de couleur blanc et rouge, fileté à l’intérieur pour venir se visser sur le bouchon déclencheur (photo : B et C).

Au centre de la grenade se situe le détonateur composé de TNT et amorcé par le percuteur situé à l’intérieur du bouchon déclencheur, lui-même constitué de plastique blanc recouvert de caoutchouc noir.

Ce bouchon déclencheur contient des éléments métaliques (photo : A) qui se séparent régulièrement de leur support et sont propulsés alentour, occasionnant de nombreuses lésions dans la chair des personnes blessées. Le centre de la grenade, qui contient le détonateur, éclate également en fins copeaux de plastiques durs qui peuvent également venir se ficher dans les chairs.

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