La Mairie et la SOLEAM jouent la provocation à La Plaine

Rien n’arrête les technocrates et les gentrifieurs marseillais. Malgré une forte opposition populaire dans le quartier, ils veulent à tout prix commencer les travaux ! Et dans la nuit du 3 au 4 septembre, en douce, ils viennent d’arracher les fameuses "tables de la Plaine" installées par les habitant.e.s du quartier... S’en est trop !
Rendez-vous ce lundi 4 septembre à 18h à la Plaine pour l’assemblée de la Plaine et pour manifester notre mécontentement !

Et quelques coups de gueule trouvés sur Facebook :

Je suppose qu’ils ont fait ça tôt ce matin, la mairie n’a jamais rien fait pour ce parc et ce quartier la mairie nous fait chier, elle ferait mieux de s’occuper de construire des logements sociaux au lieu de vouloir embourgeoiser notre quartier oui je dit bien notre quartier, on ne lâchera rien...

Les services de la Ville sont intervenus entre 4 et 5h de ce matin pour démonter les tables. Les riverains ont été réveillés par les bruits des tractopelles et tronçonneuses... il parait que les nuisances nocturnes dans le quartier sont une réelle préoccupation de la Ville de Marseille...

Voila ! Nous y sommes.demain lundi 4 septembre, la S.E.M va poser les barrières de sécurité pour leur chantier sur la plaine.aucune proposition sérieuse n’a été faite aux forains impactés ,pour qu’ils puissent continuer à vivre de leur métier. En effet, seule une place du quartier Felix Pyat a été suggérée pour recaser ces forains, et l’intérieur du jardin central de la plaine mais sans qu’aucun aménagement n’y soit réalisé pour y pénétrer avec les camions. En conclusion les forains ont le choix entre : déballer dans l’un des quartiers de France les plus difficiles ou déballer à mains nues leurs étals en laissant leurs camionnettes à l’extérieur du jardin de la plaine et en allant la garer une fois vide dans l’un des quartiers au stationnement des plus compliqué.
Certains forains, écœurés par les agissements de la mairie, ont décidé de prendre leur congés dès demain dans l’espoir de subir le plus tard possible, les nuisances causées par des décideurs politiques n’ayant pas la moindre pitié à leur égard. D’autres forains,encore plus dégoûtés, ont décidé de cesser définitivement leur activité. Quant aux autres qui n’ont pas d’autre choix que d’essayer par eux même de survivre, ceux là, vont se pointer mardi matin à la Plaine et auront la surprise de pouvoir ou non, travailler et dans quelles conditions.

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