Contraints de fuir les violences communautaires au Kosovo, M. et Mme Dedinca sont arrivés à Marseille avec leurs trois enfants en janvier 2013. Les enfants suivent leur scolarité en seconde avec nous au lycée Saint Charles et en troisième et sixième au collège Vieux Port.
En France, la famille Dedinca pensait obtenir le statut de réfugié, mais une notification du refus de séjour en avril 2015 a été assortie d’une OQTF. En août dernier, toute la famille a été expulsée précipitamment du CADA (centre d’accueil des demandeurs d’asile) et assignée à résidence à l’hôtel, avant même que le recours contre l’OQTF ne soit jugé.

Une demande d’audience a été adressée au le préfet des bouches du rhône mais la préfecture semble trouver plaisir à jouer avec nos nerfs, et surtout ceux de la famille , puisqu’après nous avoir avisé au dernier moment qu’elle ne pourrait nous recevoir le 14 octobre, elle a à nouveau annulé l’audience du 4 novembre.
L’audience était annoncée le 25 novembre à 14h30, à la préfecture du 66 bis rue Saint Sébastien, 13006 Marseille.

Malheureusement les requêtes de Maître Perollier concernant les refus de titres de séjour à M. et Mme Dedinca au titre de l’asile puis de l’état de santé ont toutes été rejetées par le tribunal administratif de Marseille. La demande d’un délai supplémentaire concernant l’obligation à quitter le territoire qui tiendrait compte de la scolarisation des enfants : REJETE EGALEMENT !!!

Un appel est encore possible mais Maître Perollier est très pessimiste quant à son issue et il ne serait de toute façon jugé que dans un an.

Il ne nous reste qu’une dernière possibilité : obtenir une régularisation à titre humanitaire par le préfet.

Rendez vous donc mercredi prochain, le 25 novembre, à partir de 14h30 (audience à 15h) au 66 bis rue Saint Sébastien (métro Castellane).

Détails ici : http://www.educationsansfrontieres....

Soyons nombreu-ses-x à nous rassembler devant la Préfecture au 66bis rue saint sébastien (métro castellane)
Pour montrer notre soutien à la famille Dedinca, et notre détermination au préfet, parce que la libre circulation est le droit de tou-te-s !

Quelques lycéen-e-s du Lycée St-Charles