8:52, à l’entrée du bâtiment de la direction du FSB pour la région d’Arkhangelsk, il y a eu une explosion. Le rebelle anarchiste Zhlobitsky Mikhail Vasilyevich, aussi connu sous le nom de l’app Telegram sous le nom de Valerian Panov, s’est fait sauter. Il s’agit de la première attaque de ce type par des anarchistes, contre le FSB depuis 19 ans ; la précédente ayant été organisée en 1999 contre l’accueil du FSB de Moscou par l’organisation de la Nouvelle Alliance Révolutionnaire.

Le camarade est mort des suites de l’explosion, blessant aussi trois officier.e.s du FSB à divers degrés.

Sept minutes avant l’explosion, Valerian a laissé un message sur une page de chat anarchiste via Telegram, dans laquelle il décrivait les raisons de son action :

^{Camarades, il va y avoir maintenant une attaque terroriste dans le bâtiment du FSB d’Arkhangelsk, dont je prend moi-même la responsabilité. Les raisons sont claires pour vous. Étant donné que le FSB fabrique des affaires et tortures des gens, j’ai décidé de me lancer. Il est probable que je meurt dans l’explosion, parce que j’ai amorcé la charge directement en pressant le bouton attaché à la protection de la bombe. Je vous demanderait de diffuser l’information sur cette attaque terroriste : Qui l’a mené et quelles en étaient les raisons.}

^{Et bien c’est tout. Je vous souhaite d’avancer sans relâche et sans compromis vers notre but. Que le jour brille sur vos luttes, vous le futur du communisme anarchiste !}

Nous saluons l’héroïsme de notre camarade. Nous ne nous connaissons pas, mais à travers des communications, et il a laissé une impression de lui comme une personne intelligente et bien-préparée, qui n’était pas apathique, et qui aspirait à aller au delà du marécage de la lutte d’opposition officielle qui est maintenant si répandue.

Nous sommes désolé.e.s qu’il n’ai pas eu d’autre choix, aucun autre moyen de porter un coup à l’ennemi en se blessant moins lui-même.

Quoi qu’il en soit, il a vécu comme il pensait être juste, et est mort en héros dans la lutte pour les idéaux que nous avons en commun.

Comme le disent les kurdes, Şehid namirin ! Les héros ne meurent jamais !