Un soir dans les rues de Marseille

Ils ont dit : "Protection des majeurs et des personnes âgées et vulnérables". Détrompez-vous ! Il s’agit d’une perfection de l’ignoble entretenue par des réseaux associatifs dans lesquels des incompétents-es et des imposteurs agissent au nom du "soutien" et d’"accompagnement".

Un soir dans les rues de Marseille

Où est-elle cette tutelle ? Où est-elle cette curatelle ?
Où est-et-elle cette fameuse « protection juridique des majeurs » ?

Un soir tard, vers la fin du mois de mars 2016, je raccompagnais un ami dans le chemin pour rentrer chez lui vers 22h. Dans ce même chemin, j’ai rencontré un monsieur très âgé 90 ans, mince et affaibli physiquement, souriant et en même temps angoissé, il nous a demandé son chemin pour rentrer chez lui. Nous ne connaissions pas l’endroit où il voulait aller.
Alors, après avoir constaté une forme d’inquiétude, nous lui avons demandé où il habitait et son nom, mais il se souvenait de rien. Heureusement, il avait sur lui un carnet avec deux numéros de téléphone. Nous les avons appelés. Au deuxième numéro, une proche du monsieur a répondu, et nous a fixé rendez-vous pour récupérer le récupérer.

Entre-temps nous avons parlé, et nous nous sommes rendus compte que ce monsieur était incapable de se diriger et de se débrouiller tout seul pour reprendre son chemin, perdu dans les rues. Nous lui avons mis en sécurité psychologique en le rassurant de notre aide.

Lorsque la dame d’une soixantaine d’année est venue, elle nous a précisé qu’elle était une amie proche, que ce monsieur souffrait de problème de mémoire, et que ce n’était pas la première fois qu’il se perdait. Elle a précisé qu’il avait été placé sous tutelle, suite a un signalement.

Ce qui m’a alerté c’est que la dame a précisé que le tuteur n’était pas une personne précise mais un organisme et que l’intervenant de cet organisme avait changé les clefs de l’appartement de ce monsieur sans en donner de double à cette dame, pourtant son amie la plus proche est bien connue de l’organisme. Ce monsieur nous a dit que cet intervenant (tuteur) ne s’intéressait qu’à son argent. Et pourtant, des acteurs institutionnels dans cette ville, grande ville avec ses contrastes, ont organisé du 14 au 27 mars 2016 ce qu’ils ont appelé « Des semaines d’information sur la santé mentale » auxquelles j’ai participé activement. Étonnant d’avoir vu et entendu des mandataires « du service des majeurs protégés » raconter et exposer des contre-vérités sur leurs pratiques monstrueuses, alors qu’elles agissent dans des associations au fonctionnement de l’entreprise.
Bien sûr cette affaire évoque pour moi les nombreux cas cités par Valérie Labrousse (2014) dans son livre « Les DEPOSSEDES : Enquête sur la mafia des tutelles, éditions Du Moment » et le livre de Frank Hagenbucher-Sacripanti (2010) « Lettre ouverte à un tu(t)eur professionnel », éditions L’Harmattan , évoquant de nombreux cas où la personne sous tutelle se voit dépossédée tour à tour de ses revenus puis de ses biens mobiliers et immobiliers. Pour Frank Hagenbucher, les personnes sous tutelle sont devenues « une mine à ciel ouvert » pour certains professionnels.

Bien sûr cette affaire évoque également pour moi le cas de ma compagne Nathalie Dale, qui a été complètement dépossédée de ses Allocations Adulte Handicapé (exemple abonnement à Canal plus alors qu’elle n’avait pas de poste de télévision. Cet abonnement payé par la résiliation de sa mutuelle et de son abonnement téléphonique. Copies de relevés de comptes remis au service Juridique de Protection des majeurs, Tribunal d’Instance d’Aix en Provence avec rapport détaillé, le 7 octobre 2013), mois de quatre mois avant sa destruction le 31 janvier 2014 par une synergie institutionnelle. Pour plus de détails, voir les publications sur : www.cvjn.over-blog.com.
Voir aussi : http://www.justiciablesencolere.com/

M’hamed EL Yagoubi
Collectif Vérité et Justice pour Nathalie (ww.cvjn.over-blog.com)

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