Aujourd’hui 13 mai, dans l’éphéméride des luttes, on dégage des présidents à coups de pierre, on accueille la police au molotov et les fascistes se font plomber. Aujourd’hui, on est colère.

Aujourd’hui 12 mai, la vie et la mort se croisent dans l’éphéméride des luttes, mais les grèves continuent, tout comme la volonté d’en finir avec toutes les structures d’oppression et d’exploitation. Aujourd’hui, on récupère des entreprises, on fait sauter des banques, on pleure des camarades.

Le 11 mai est l’anniversaire de plusieurs soulèvements populaires d’ampleur ou de grèves insurrectionnelles de par le monde et les époques, comme nous le montre cette éphéméride. Aujourd’hui, les empereurs passent assez près de la poutre et des actions de solidarité internationale donnent un nouveau sens à l’internationalisme.

Dans l’éphéméride des luttes, le 10 mai a une place explosive. Aujourd’hui, beaucoup de monde joue avec la chimie et la poudre, parfois pour rappeller leurs engagements à certains. Et globalement, les fascistes (et tous leurs dérivés) nous font sacrément chier.

Aujourd’hui 9 mai, dans l’éphéméride des luttes, ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Et on salue Ulrike.

Ce 8 mai, l’éphéméride des luttes nous permet de ne pas oublier que malgré la fameuse ’Libération’ dont ils nous rebassinent les oreilles toute la journée, la France assassinait le même jour plus de 50.000 personnes en Algérie, la même année. Aujourd’hui, les bonnes nouvelles nous viennent du Mexique et de la réappropriation des terres. Les mauvaises sont plus tragiques.

Aujourd’hui 3 mai, l’éphéméride des luttes est riche d’enseignement : ne jamais trop croire qui se dit être un allié mais poursuit d’autres objectifs ; et surtout développer la solidarité concrète. Aujourd’hui, on se soulève, on fait sauter, on brûle, on récupère pour tous et toutes.

Au cours de l’Histoire, le 2 mai suit assez logiquement le premier. Et les luttes qui se sont déroulées un 2 mai parlent donc logiquement de soulèvements, de colères et de grandes grèves. Aujourd’hui, on étend le premier mai aux jours suivants.

Dans l’éphéméride des luttes, le premier mai a une place à part. Contrairement aux manifestations souvent bon enfant auxquelles on associe aujourd’hui cette date, le premier mai est la date de la commémoration d’une combativité dans la lutte, de radicalité, d’un internationalisme révolutionnaire. Tout au long de l’histoire, les manifestant-e-s réuni-e-s à cette occasion ont souvent affronté la police, occupé des bâtiments, détruit des structures du pouvoir. Nous ne sommes pas ici en mesure de citer tous ces épisodes (qui chaque année se reproduisent), mais c’est avec ces idées en tête et dans le coeur que nous continuons d’être présent-e-s dans les rues à l’occasion du premier mai. Pas pour une auto-célébration passive, mais pour la révolution. De 1886 à nos jours, vive la lutte et vive l’anarchie.

Ce 30 avril, on est vraiment énervé-e-s, et ce à travers toute l’histoire des luttes. Aujourd’hui, la colère gronde, les flammes se lèvent, des nazis tombent...et des archevêques disparaissent mystérieusement.

Aujourd’hui, le 29 avril, l’histoire des luttes nous réserve quelques petites perles de combativité. Aujourd’hui, on détruit ce qui nous détruit.

Aujourd’hui 28 avril, c’est une dure journée pour les grands de ce monde : plusieurs tombent sous les coups des révolté-e-s. Et certains de ceux qui sont arrêtés parviennent d’ailleurs à s’évader. Aujourd’hui, on frappe et on court.

Ce 27 avril, on se rapproche petit à petit du mois de mai et de sa joyeuse pagaille. En attendant, aujourd’hui, on s’organise contre la répression, les prisons, les marchands d’armes. Et on ne tend pas l’autre joue.

Aujourd’hui 26 avril, les accidents nucléaires catastrophiques ne passent pas les frontières (il paraît), mais les bombes fascistes n’hésitent pas à le faire. Et on se soulève dans cette éphéméride des luttes.

L’éphéméride des luttes du 24 avril est assez explosive pour la vieille Europe. Quels murs sont tombés ? Aujourd’hui, la répression d’Etat est forte, mais la réponse l’est parfois tout autant.

Les années et les jours passent, les luttes restent gravées quelque part. Alors ravivons cette mémoire des luttes, et celles du 22 avril. Aujourd’hui, la poudre parle, on en a gros sur la patate.

Le 21 avril nous a réservé bien des surprises dans l’histoire des luttes, et pas toujours des meilleures. Que s’est-il donc passé dans les années qui nous précèdent ? Aujourd’hui, l’humeur est sombre.

L’éphéméride des luttes, c’est le passé qui revient à l’aide du présent, pour que les luttes qui ont été menées continuent à vivre dans celles d’aujourd’hui. Aujourd’hui 20 avril, on aime les lapins mais pas les chefs d’Etat.

Une brochure qui revient sur le mouvement piqueteros en Argentine, et les structures qu’il en reste plus de 10 ans après, à travers deux entretiens avec des militants libertaires du mouvement...

Et encore une fois, le 16 avril revient, il est toujours vivant. Et pour que vivent les luttes qui ont eu lieu un 16 avril, petit retour dans une éphéméride des luttes de ce qu’il s’est passé ce jour-là dans l’histoire. Aujourd’hui, des églises sautent et on bloque l’économie, tout en pleurant la perte de camarades.