Lors de cette émission (écoutable en intégralité sur le site du journal Le Ravi), quelques phrases ont suffi pour que tout bascule dans de nouvelles procédures judiciaires, après avoir été reprises dans toute la presse, celle de droite en première ligne.
Il y affirmait, à propos des auteurs des attentats de Paris, que s’il y a une chose que l’on ne pouvait pas leur nier, c’est qu’ils avaient "du courage" pour se battre dans cette situation, quand bien même il affirme que cette action et l’idéologie qui l’ont motivée sont pour lui répugnantes.
Jean-Marc ne devrait pas retourner en prison, la peine étant aménageable, mais elle est agrémentée d’un an de mise à l’épreuve où il ne pourra pas parler de cette "affaire", ainsi que d’une amende de 1000 euros à verser à l’Association des victimes du terrorisme, qui s’était constituée partie civile pour l’occasion.
Jean-Marc Rouillan, arrêté en 1987 à Vitry-aux-Loges après une quinzaine d’années de luttes révolutionnaire, a passé 24 ans en prison pour sa participation à Action Directe. Il a été placé en liberté conditionnelle en 2012, à la condition de ne pas parler de son passé au sein du groupe armé (ce qui lui a valu de retourner un an et demi de prison suite à une question piège d’un journaliste quelques temps plus tard).