Le temps de l’insurrection numérique a commencé

Avec la pression grandissante du capital sur nos salaires, nos droits, nos acquis, notre planète et nos vies, nous nous devons d’inventer d’autres formes d’insoumission, notamment par la voie d’attaques sur les systèmes d’information des entreprises stratégiques.

Depuis 30 ans, la gauche recule, partout, dans tous les domaines. Excepté quelques résistances héroïques ou de maigres nouveaux droits, le peuple s’est vu retiré la quasi-totalité des avantages économiques et politiques qu’il disposait. Précarisation du travail, fin de la syndicalisation, paupérisation de la classe moyenne, difficile accès aux études supérieurs, atteinte au droit de manifester : notre classe subit des attaques qui nous fait perdre les acquis du Conseil de la Résistance, et la lutte des classes est plus présente que jamais.

Dans ce contexte difficile vient s’ajouter la destruction de notre environnement, la multiplication des catastrophes et des maladies chroniques liés au réchauffement climatique. Nous le savons, les conditions de vie vont gravement se détériorer dans les prochaines années, et l’inaction de nos dirigeants est criminelle en la matière.

Alors que nous devrions nous battre de toutes nos forces pour changer nos moyens de production et limiter les effets de la catastrophe, Macron et sa clique nous impose de nous battre, au pied du mur, nous rendant incapables d’exiger de nouveaux droits ou de réelles avancées sur le plan du climat. Cette situation est inacceptable et leur volonté est clairement de laisser mourir une partie de la population mondiale pour leur profit.

Face à cette situation inédite, nous devons réinventer de nouveaux moyens de se révolter, de réclamer, de sensibiliser, mais surtout de créer du rapport de force, seul moyen capable d’améliorer nos conditions objectives. Nous devons créer du chaos, du choc, faire peur avec des actions coups de poing contre les capitalistes.

Nous sommes un petit groupe de hackers activistes, nous avons conçu des armes informatiques qui peuvent pénétrer les réseaux informatiques, extraire des informations et forcer ces systèmes à respecter nos conditions. Nous pouvons obtenir des millions de leur part, et les reverser ensuite dans des caisses de soutien aux luttes.

Imaginez Total, EDF, LVMH, Alstom ou l’entreprise Lubrizol avec des applications internes à l’arrêt, venant pleurer à la télévision sur leurs millions perdus par heure. Pas de blessés, pas de prisonniers politiques, pas de pertes de salaire, pas d’insultes à la télévision, et des gains potentiels importants pour notre classe.

Nous n’avons pas besoin d’une armée de gens motivés, BAC +10 en piratage avec 20 heures à nous consacrer chaque semaine. Pas besoin même de savoir coder pour participer au projet, même si évidemment, c’est les profils les plus cruciaux à cette heure. Juste quelques personnes, un ou deux qui font le virus, un syndicaliste qui introduit le virus, et un militant qui fait la com, et on peut contraindre un empire capitaliste à nos conditions.

Le plus important pour nous rejoindre, c’est d’être conscientisé. De comprendre que nous n’avons plus le temps, que les élections ou les manifs traditionnelles ne seront pas suffisantes pour changer notre société à temps. Il faut être convaincu que le réchauffement climatique n’est rien d’autre qu’un massacre en règle de millions d’individus pour le profit de quelques-uns, et que donc une intrusion informatique est une action largement légitime.

Nous vous attendons.

Leviathan

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