Causerie : Ecologie sociale et communalisme

Causerie du groupe Germinal : Écologie sociale et communalisme : une voie libertaire portée par
l’actualité. Le vendredi 21 février, à 19h, à Mille Babords, 61,rue consolat 13001
Marseille, présentée par Annick Stevens

Le 21 février le groupe Germinal de la fédération anarchiste vous propose une causerie à Mille Bâbords.


Ecologie sociale et communalisme : une voie libertaire portée par
l’actualité

L’écologie sociale a été définie par Murray Bookchin comme une transformation radicale des relations sociales en vue de répondre aux impasses écologiques, selon lui inséparables de l’économie capitaliste et de la politique représentative. Elle consiste en une décentralisation des lieux de décision, de production, d’habitation, pour retrouver une échelle où l’ensemble des activités peut être repris en mains directement par les personnes concernées. Elle prône aussi une libération par rapport au travail, en se recentrant sur les productions nécessaires et en développant des techniques écologiques et maîtrisables. Le but est de supprimer tous les types d’exploitation et de domination, de se désaliéner des dépendances aux marchandises et aux structures hiérarchiques, pour atteindre une qualité de vie supérieure, tournée vers des activités plus intéressantes et en harmonie avec l’ensemble du vivant.

Son volet politique, le municipalisme libertaire ou communalisme, a connu ces derniers temps un regain d’intérêt, grâce notamment au Confédéralisme démocratique qui, au Kurdistan syrien, se réclame explicitement de Bookchin, mais aussi grâce au courant assembléiste du mouvement des gilets jaunes. A l’approche des élections municipales, on ne compte plus les listes qui se présentent comme "municipalistes", revendiquant une démocratie plus directe ou participative. Il est désormais capital de distinguer le vrai du faux, et de ne promouvoir que les démarches proprement communalistes, c’est-à-dire celles qui visent à donner tout le pouvoir aux assemblées et à leurs liaisons fédérales, par différents moyens dont la prise de la municipalité par les urnes n’est qu’une possibilité conditionnée à des circonstances particulièrement favorables.

Après une présentation détaillée de ces spécificités de la proposition de Bookchin, nous pourrons débattre de l’opportunité de cette voie dans les circonstances actuelles, de son rapport avec les autres courants libertaires, et des moyens concrets de la faire progresser.

PS :

Le vendredi 21 février, à 19h, à Mille Babords, 61,rue consolat 13001
Marseille,

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