Compte rendu de l’action contre le recrutement militaire à Alès le 15 juin

Mercredi à 14h avait lieu au Capitol d’Alès une journée d’information sur le recrutement des réservistes de l’armée de terre. Une dizaine des personnes avaient décidés de mettre leur grain de sel dans le déroulement de cette présentation et voulaient donner aux potentiels candidats une autre vision du rôle de l’armée.

Le tract en pièce jointe avait été préparé ainsi que deux banderoles sur lesquelles étaient écrit : "Ni flingues, ni armée ! On n’est pas des chairs à canon" et "Plutôt chômeurs que militaires".

A peine les banderoles déployées, un responsable va chercher les flics municipaux au commissariat. Une quinzaine de pandores rappliquent directement en mode vénère, nous arrachent les banderoles, et nous dégagent à coup de matraque. "C’est l’état d’urgence, le chef c’est moi !" et "Vous avez déjà fait votre manifestation hier, dégagez maintenant !", nous crie le supérieur.

A 13h57, nous voilà donc pourchassés dans les rues d’Alès, un copain a du aller en urgence à l’hôpital, frappé dans le dos à coup de matraque, plusieurs autres se sont fait contrôler par la Bac.

Leur attitude très agressive ne fait que confirmer le contenu du message que l’on voulait faire passer...

Contre toutes les armées et tous les uniformes !

A lire aussi...