1881 : (1er mars du calendrier orthodoxe) Assassinat à la bombe à main du tsar Alexandre II de Russie, contre lequel plusieurs tentatives d’assassinat avaient déjà eu lieu (notamment les 14 avril et 19 novembre 1879), par le Comité Exécutif de la Volonté du Peuple. Les deux attaquants, Ryssakov et Grinevitzki, ne survivent pas à la journée. Le Comité adresse alors une lettre au fils du tsar pour lui expliquer les raisons de l’acte et le mettre en garde sur la politique qu’il mènera à l’avenir.
1900 : En France, la journée de travail passe à 11 heures.
1919 : A Inca, sur l’île de Majorque dans les Baléares, une révolte éclate pour durer deux jours : du fait de l’action des sociétés ouvrières et des groupes anarcho-syndicalistes, mais surtout d’une crise des denrées alimentaires, de très nombreux magasins sont pillés et leur contenu redistribué, accompagnés par une grève des mineurs, déclenchée en solidarité.
1969 : A Pavie, de durs affrontements ont lieu au cours d’une manifestation d’étudiant-e-s organisée par Lotta Continua et les anarchistes. Quelques molotov volent. Lors d’une assemblée qui a lieu plus tard, le "droit à se défendre" est adopté collectivement.
1972 : A Cesano Boscone, les Brigades Rouges attaquent un local du MSI, le nouveau parti fasciste, attachent le responsable et le prennent en photo avant d’envoyer celle-ci à la presse.
1980 : A Paris, une violente explosion endommage les locaux du Centre de formation de l’administration pénitentiaire. Revendiqué par ’Les combattants pour la Révolution’.
1984 : A Bruxelles, au cours d’une tentative d’arrestation de militants d’Action Directe, un policier est capturé et interrogé.
1994 : En Irlande du Nord, l’aéroport de Heathrow est fermé durant deux heures du fait d’une troisième attaque au mortier de l’IRA. Là encore, aucun des explosifs ne saute.
1997 : Dans l’est de Belfast, l’IRA réalise une attaque à la bombe, blessant légèrement un soldat anglais.
2009 : A Berlin, un véhicule de l’armée fédérale est incendiée.
2016 : A Marseille, lors du Carnaval de la Plaine, la police charge les carnavalier-e-s en utilisant gaz lacrymogènes et matraques, prétextant qu’une caméra de vidéosurveillance aurait été détruite (ce qui aurait été une bonne nouvelle), mais elle est finalement repoussée, malgré une arrestation.
