Manifestation pour faire entendre la lutte du peuple iranien

Ce samedi 5 novembre, devant l’hôtel de ville de Marseille, les peu d’Iraniens qui vivent à Marseille et s’organisent avec peu de moyens ont besoin d’un seul soutien : votre présence.

Depuis 7 semaines, la révolution gronde en Iran. Depuis 43 ans que dure le régime brutal et criminel de la République Islamique, jamais le peuple iranien n’avait manifesté telle colère. La mort de Mahsa Amini, 22 ans, rouée de coups par la police des mœurs et morte de ses blessures le 16 septembre, a embrasé la société qui ne se bat plus uniquement contre le port du voile obligatoire et imposé dès l’âge de 9 ans mais contre le régime tout entier.

Dans plus de 100 villes mobilisées, les jeunes et les femmes sont les premiers sur le front et mènent une lutte effroyable pour la liberté. Aux côtés du slogan emblématique Zan Zendegi Azadi (Femme, Vie, Liberté) les Iraniens hurlent la fin du régime et la mort de leur tyran, Ali Khamenei.
Pourtant, la répression sanglante de la République Islamique tente d’écraser les révoltes. La police, l’armée et les forces paramilitaires du régime torturent, violent, tuent les opposants. Les femmes emprisonnées demandent des pilules contraceptives à leurs avocats pour ne pas tomber enceinte suite aux viols de leurs bourreaux. Les cadavres des victimes ne sont pas rendus aux familles pour éviter les attroupements lors des enterrements. Quand ils sont rendus, les familles reçoivent des dépouilles mutilées et se voient contraintes d’enterrer leurs proches dans un lieu choisi par la police et sous surveillance. L’ONG Iran Human Rights dénombre 277 morts dont 40 mineurs et rappelle que c’est un minimum absolu. Près de 14000 personnes ont été arrêtées depuis le début des révoltes, autant d’hommes et de femmes qui seront exécutés dans des procès bâclés et sans défense si le régime ne tombe pas au plus vite.
Face à l’horreur, le gouvernement français a repris la comptine habituelle du « nous condamnons fermement ». Depuis des années, les condamnations murmurées ont accompagné les négociations d’accords sur le nucléaire en vue d’un accès facilité au pétrole iranien. Pire encore, une semaine après la mort de Mahsa Amini, Emmanuel Macron rencontrait le président iranien Ebrahim Raïssi en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, méprisant par cela le sang versé par le peuple iranien et affirmant sa complicité avec la barbarie d’un régime assassin. La République Islamique survit pourtant grâce à ses soutiens dans les pays occidentaux, à ses émissaires dont les comptes bancaires sont remplis de l’argent du peuple iranien.

Ce samedi 5 novembre se tiendra de 14 h à 16 h devant l’hôtel de ville de Marseille une manifestation pour faire entendre la lutte du peuple iranien et médiatiser les massacres commis par la dictature en place. Les demandes sont les suivantes :

  • la fermeture de l’ambassade de la République Islamique d’Iran en France,
  • le rappel des diplomates français en Iran,
  • la déclaration de la République Islamique comme organisation terroriste,
  • la fermeture des comptes bancaires des officiels Iraniens en France et dans l’Union Européenne.

Peu d’Iraniens vivent à Marseille, ils s’organisent avec peu de moyens et ont besoin d’un seul soutien : votre présence ! Toute initiative de médiatisation est la bienvenue !

PS :

Pour nous contacter : espadrille2022@proton.me

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