Reconnaissance faciale à l’entrée des lycées à Marseille et Nice

« Observatoire Big Data de la tranquillité publique », reconnaissance faciale à l’entrée du lycée Ampère, à Marseille comme ailleurs la « Smart City », et son penchant sécuritaire, la « Safe City », ont le vent en poupe. La Quadrature du Net et d’autres organisations lancent Technopolice, une campagne d’information et de recensement de ces projets de mise sous surveillance totale de l’espace urbain à des fins policières.

En décembre 2018, le conseil régional de la région Sud (ex-PACA) a voté une délibération visant à faire installer à l’entrée de deux lycées de la région — le lycée des Eucalyptus à Nice et le lycée Ampère à Marseille — un dispositif de reconnaissance faciale. Ce dispositif expérimental, installé et financé par la société états-unienne Cisco, a vocation, comme l’a précisé M. Christian Estrosi lors du vote au Conseil régional, à être étendu à l’ensemble des établissements scolaires de la région.

En février 2019, La Quadrature du Net, la LDH, CGT Educ’Action des Alpes-Maritimes et la Fédération des Conseils de Parents d’Élèves des écoles publiques des Alpes-Maritimes ont déposé un recours contre la délibération de la région autorisant l’installation des portiques de reconnaissance faciale à l’entrée des deux établissements.

En septembre 2019, il semble que le président de la région, Renaud Muselier, ait indiqué, lors d’une conférence de presse, que l’expérimentation n’aurait probablement pas lieu lors de cette rentrée scolaire, et cela du fait des réticences de la CNIL.

Le délire sécuritaire à l’entrée du lycée

Financement(s)

Les financements nécessaires à ce projet sont pris en charge par Cisco, avec le concours des personnels de l’Éducation nationale.

Sources :

  • La reconnaissance faciale ne sera finalement pas testée dans les lycées à Marseille, La Provence, septembre 2019

PS :

Repris de Technopolice.fr

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