Soirée de soutien à Panthère Première

Au GRISBI ! le 15/10 à 20h

Fête de sortie du numéro 7 de la revue Panthère Première
avec concerts de Quonicho D et Molar & Nux !

Concerts de

QONICHO D freejazzpunk
Musique improvisée trans/vers/sale
https://www.facebook.com/qonicho/about/?ref=page_internal
MOLAR & NUX rap, Marseille
https://www.youtube.com/watch?v=2PL7cPGPzzQ&t=27s...

A propos de Panthère Première :

« Puisque notre chasse a couru les montagneuses forêts et pâturages d’Italie sans rencontrer la panthère que nous poursuivions, tâchons de relever ses voies à quelques marques plus raisonnables, afin de parvenir par soigneuse adresse à lier bel et bien de nos filets cette proie dont l’odeur se répand en tous lieux, mais qui nulle part ne se laisse voir. »
(Dante, De Vulgari Eloquentia, I, XVI, traduction par André Pézard)

Panthère Première, c’est une revue indépendante de critique sociale qui a lancé son premier numéro en septembre 2017 : une publication de cent pages, semestrielle, distribuée en librairies et dans les lieux « amis » (collectifs, militants, festivals...) dont le titre se fait l’écho de la langue vulgaire dont parle Dante, une langue parlée, locale, vernaculaire, qui échappe aux tentatives de fixation.

Panthère Première, c’est une revue publiant des textes (enquêtes, réflexions, récits, poésie) et des images qui interrogent l’existence d’une « sphère privée » et d’une « sphère publique », partant du principe que les phénomènes politiques sont traversants et qu’ils ne s’arrêtent donc pas aux portes d’une catégorie. Les enquêtes et papiers publiés dans Panthère Première se situent donc à l’intersection entre ce qui est renvoyé à l’intime (famille, enfance, habitat, corps, maladie, sexualités…) et les phénomènes qui cherchent à faire système (État, industrie, travail, colonialisme, rapports de genre…). Si l’on regarde bien dans ces entrecroisements, si l’on regarde dans le détail, beaucoup d’aspects sont entièrement laissés de côté par la critique ou l’analyse, ou difficilement regardés comme des objets politiques du fait de leur relégation, bien arrangeante somme toute, dans les tréfonds de l’intime (on peut citer en exemple la violence conjugale ou les maladies professionnelles).

Panthère Première est financé par son lectorat (ventes, abonnements, dons). Elle a aussi bénéficié, pour son lancement, d’une aide de la fondation Un monde par tous. Depuis son quatrième numéro, elle est également aidée par le Centre national du livre.

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Panthère Première, c’est un collectif éditorial constitué d’une dizaine de personnes investies dans des activités de recherche, d’écriture, de création, accompagnées pour l’occasion par une équipe de trois graphistes. Si la revue publie les papiers et les images de contributeurs et de contributrices, nous avons en revanche opté pour une non-mixité éditoriale, constituée de femmes uniquement. Ce choix nous semble favoriser l’invention de formes de travail et de coopération plus égalitaires, et d’une prise de décision plus horizontale amenant davantage de femmes et/ou de personnes minorisées à être publiées.

La revue Panthère Première s’achète en librairie, théoriquement dans TOUTES les librairies.

Si vous ne la trouvez pas dans les rayons, n’hésitez pas à demander à votre libraire de la commander auprès de notre diffuseur/distributeur (Hobo/Makassar).

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