Vendredi dernier, l’occupation de l’Eglise St Ferreol s’est terminée à la suite de propositiojn faite par la préfecture et d’annonce de remise à la rue faite par la préfecture et l’Eglise. Nous dénonçons une mise sous pression des jeunes scandaleuses en leur faisant comprendre lors des discussions que ce serait soit les solutions en 115, soit la rue. Les propositions d’hébergements posent de nombreux problèmes : manque de nourriture, insalubrité, éloignement des jeunes jusqu’à Vitrolles loins des lieux où ils peuvent effectuer leurs démarches administratives et loin de leurs liens sociaux.
Dans certains hôtels, les jeunes sont menacés d’être remis à la rue, dans d’autres ils vivent dans des lieux infectés par des punaises de lit et cafards...
Pourtant les demandes des jeunes en terme d’hébergement n’ont pas changé. Ils demandent la mise à l’abri de tous les jeunes exilés pendant toute leur période de recours dans des conditions dignes , l’accès à la nourriture, à la scolarisation, à la santé et à un accompagnement socio-éducatif.
Continuons de nous organiser pour obtenir ces revendications. Nous savons que les institutions peuvent trouver des solutions répondant aux conditions des jeunes éxilés en 2018, après l’occupation de de l’église saint ferréol, le Conseil départemental avait tranformé des bureaux em lieu d’habitation pour 66 mineurs isolés. A Paris, cette année, la Mairie a mis en place des gymnases équipés pendant toute la période du recours pour plusieurs centaines de jeunes éxilés.
Pour cela nous vous invitons donc à notre assemblée générale.
Nous ferons un point sur les situation actuelle d’hébergements des jeunes et réfléchirons aux façons dont nous pourrions alerter et visibiliser un maximum.
Nous vons proposerons des façons d’aider logistiquement les jeunes, afin de tenter d’ameliorer autant que possible leurs conditions de vies dans les hôtels et les CHRS.
Enfin, nous réfléchirons à la façon d’où nous pourrions exercer un rapport de force auprès des différentes institutions.