Vague d’agressions racistes de l’Italie jusqu’en France

Les politiques nationalistes nauséeuses libèrent la haine en Europe.

Les derniers mois ont été marqués par une recrudescence des agressions à caractère raciste en Italie.
Alors que Salvini se met à citer Mussolini le jour de son anniversaire avec le plus grand naturel, Daisy Osakue, athlète italienne, a été agressée ce dimanche 29 juillet. Cette agression, largement couverte par les médias de masse fut sans doute une des moins violente. Un article de l’Obs nous donne quelques exemples qui font froid dans le dos :

  • Le 28 juillet, un marocain se fait tabassé à mort, après avoir été poursuivi en voiture par ses assaillants.
  • Le 27 juillet en Sicile, c’est aux cris de « sale nègre » qu’un serveur sénégalais est passé à tabac par quatre personnes.
  • Le 26 Juillet en Vénétie, un ouvrier Cap-verdien se fait tirer dans le dos à la carabine.
  • Le 17 juillet près de Rome, un bébé de quinze mois issu de la communauté rom est blessé à la colonne vertébrale par une tir de pistolet à air comprimé. L’homme à l’origine du tir est un retraité italien.

Mais feuilletons un peu ce même hebdomadaire et on s’aperçoit que le même type d’évènements extrêmements graves se produit aussi en France, l’information se fait juste un peu plus discrète. Un autre article, passé dans la rubrique faits divers, fait état d’une agression au fusil à Beaune.

Dans la nuit du 29 au 30 juillet, vers 1h30 du matin un groupe d’une quinzaine de jeunes se trouve rassemblé près du city-stade lorsqu’une clio rouge déboule et tente de les percuter. Le véhicule est heureusement arrêté par un banc sans que personne ne soit blessé. D’après une des personnes qui se trouve présente les occupants de la clio insulte le groupe de jeune de « bougnoules » et promettent de revenir armés. C’est ce qu’ils font trois heures plus tard, blessant sept personnes dont une grièvement au fusil de chasse. Cette information s’est fait plutôt discrète, on peut cependant imaginer ce que le même genre d’évènements aurait donné en plein centre-ville bourgeois, si les rôles des agresseurs et des agressés avaient été inversés… Deux poids, deux mesures.

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