Réforme des retraites : les femmes encore et toujours perdantes !
Le gouvernement Macron, sous couvert de justice sociale, déterminé à précariser d’avantage les femmes et les minorités de genre
Les carrières hachées les plus défavorisées
43 ans de carrière pour espérer un taux plein : les femmes, plus concernées par les interruptions de carrière et les temps partiels, subiront de plein fouet cet allongement.
Inégalités de salaires = inégalités de pension
Après une carrière en gagnant en moyenne 22% de moins que les hommes, les femmes se voient aussi pénalisées à la retraite : des pensions 25% plus faibles, un écart creusé par le recul de l’âge de départ à 64 ans.
Travail plus long, plus pénible et plus précaire
Deux ans de plus, sans aucune reconnaissance de la pénibilité des métiers les plus féminisés : aides-soignantes, agent.e.s d’entretien… Peu rémunérés, ces métiers sont plus souvent occupés par les femmes, racisées et/ou issues de l’immigration.
La double peine du travail domestique
La charge supplémentaire suportée par les femmes les épuise et dégrade leur santé, rendant plus difficile encore le fait de travailler plus longtemps.
Nous refusons que les femmes soient condamnées à choisir entre une retraite misérable ou s’épuiser au travail jusqu’à 67 ans !
Nous revendiquons la droit de travailler moins pour vivre plus longtemps et vivre heureuses et heureux : la retraite à 60 ans, l’égalité salariale, un minimum retraite décent et inconditionnel !
Et s’il manque de l’argent : taxons les riches pour financer les retraites !