3/ Déserteurs en Ukraine et en Russie
Sam 29 maRS // La DaR // 19h
127, rue d’Aubagne – 13006 Marseille
Trois ans après le début de l’invasion russe en Ukraine, l’acceptation et l’adhésion de la population de ces deux pays à la guerre ont connu de notables évolutions.
La conscription a de fait constitué un enjeu de taille et le nombre de déserteurs ukrainiens avoisine désormais les 100 000 personnes, tandis qu’on parle de plusieurs dizaines de milliers en Russie. Nous parlerons des différentes formes du refus de la guerre avec l’Initiative Olga
Taratuta, collectif solidaire des réfugié·e·s, déserteurs et pacifistes en Ukraine, Russie et Belarus.
Déserter et s’organiser contre la guerre
Plus un jour ne passe sans que les décideurs de tous bords ne fassent miroiter le retour probable voire imminent de la guerre dans nos contrées. Éloignée ces dernières décennies des portes de l’Europe et considérée comme définitivement mise en échec par l’avènement du libre-échange, la guerre n’avait pourtant pas disparu et continue d’être le quotidien dans de nombreux pays.
Quelles qu’elles soient, les guerres sont profondément liées au capitalisme. Elles servent des intérêts qui bien souvent dépassent ceux et celles qui les subissent. Aucune guerre ne sera jamais « juste », puisqu’elle servira toujours les intérêts des États.
La propagande est la première arme en temps de guerre : celle-ci parvient à faire passer les élans belliqueux des États comme étant acceptés ou désirés par les populations touchées.
Mais partout où c’est possible, de nombreuses personnes continuent de refuser de se battre au nom d’États dont ils ne reconnaissent pas les intérêts comme les leurs. De la désertion individuelle aux luttes affichées contre la guerre, en passant par les actes de sabotage, nombreuses sont les raisons qui poussent à cette décision et tout autant sont les formes que peuvent prendre ce refus, au prix souvent de lourdes conséquences : isolement, exil, jugements, enfermements…
Comprendre les dynamiques guerrières, s’informer sur les choix pour la refuser et les manières de s’y opposer, c’est se donner la possibilité de s’organiser contre ces guerres qui ne seront jamais les nôtres.
1/ Refuser de faire la guerre pour Israël
ven 28 février dernier
Alors que la plus grande guerre menée par l’État d’Israël en Palestine et au Liban s’éternise, certain•e•s israelien•ne•s continuent de préférer aller en prison plutôt que de servir dans l’armée.
2/ Cantine de soutien au collectif « s’organiser contre la guerre – Marseille »
ven 28 mars // Manifesten // 19h // 59, rue Adolphe Thiers – 13001 Marseille
3/ Déserteurs en Ukraine et en Russie
Sam 29 maRS // La Dar // 19h
127, rue d’Aubagne – 13006 Marseille
4/ Assemblée publique : « et ici alors ? Comment lutter contre le militarisme ? »
fin avril // Marseille // 18h // Lieu à définir. Plus d’infos bientôt