1971 : A Belfast, l’IRA abat un soldat de l’armée britannique alors qu’il était en patrouille sur Alma Street.
1979 : En Irlande du Nord, l’IRA lance une série d’attaques : 4 soldats britanniques sont tués dans l’explosion d’une mine lorsque leur voiture passe dessus près de Dungannon, un autre l’est du côté de Forkhill.
1980 : A Londres, trois prisonniers de l’IRA parviennent à s’évader de la prison de Brixton.
1982 : A Toulouse, attentat contre France 3 revendiqué par le GAA (Groupe Autonome Anarchiste), dont on ne peut qu’admirer le caractère particulièrement actuel des mots du communiqué de revendication : « Ce pouvoir qui se gargarise de mots fourre-tout comme ’démocratie’, ’progrès social dans la paix’, ’culture’ et autres pièges à cons, ne se gêne pas pour reprendre les crapuleries de la droite et en faire son bâton-matraque de pèlerin, d’une politique résolument tournée vers un quadrillage total des individus (fichiers informatiques, contrôles divers accrus, reprise des accords antiterroristes, remise en cause du droit d’asile, augmentation des services de police... ».
1983 : Les forces de sécurités irlandaises parviennent à récupérer Don Tidey près de Ballinamore, qui avait été enlevé plusieurs semaines auparavant par l’IRA, mais deux agents meurent au cours de la fusillade que l’opération provoque.
1984 : A Toulon, explosifs contre un local de la police municipale, attribués aux Hooligans Internationalistes.
1986 : Sur Lisburn Road à Belfast, l’IRA fait sauter une grosse charge explosive contre une base du Royal Ulster Constabulary (RUC), le dévastant. Pour donner une idée de la puissance de la chose, près de 700 magasins et maisons des alentours sont endommagés par l’explosion.
1991 : A Londres, l’IRA fait sauter des rails de tram, provoquant l’interruption totale des transports.
1994 : A Marseille, attentat contre le consulat Italien pour protester contre la venue de Silvio Berlusconi, allié aux néofascistes d’Alleanza Nazionale.
2008 : A Bologne, une petite charge explosive est placée contre la chambre de la cour d’appel qui décide des expulsions locatives.
2011 : A Saint-Jacques-de-Compostelle, suite à l’expulsion d’une maison occupée, une quarantine de personnes se rendent dans le centre-ville et saccagent de nombreux magasins de luxe et agences bancaires en représailles.
2013 : A Milan, des affrontements ont lieu devant le siège de la région au cours de la mobilisation étudiante. Les étudiant-e-s avaient construit des boucliers reproduisant des couvertures de livre aux titres évocateurs.
2014 : A Turin, un cocktail molotov est lancé contre un camion d’une entreprise travaillant sur le chantier de la ligne de TGV Lyon-Turin, très contestée.
- A Barcelone, après l’arrestations de 11 anarchistes dans le cadre d’une enquête suite à l’explosion de bombes artisanales (Pandora), une manifestation de solidarité a lieu dans le quartier de Gracià, où se produisent de violents affrontements.
2015 : A São Paulo au Brésil, la ’Cellule Marie Mason’ du Mouvement Insurgé Anarchiste attaque une succursale de la banque Bradesco au molotov suite à l’assassinat de 20 personnes pauvres par les bras armés du gouvernement quelques mois auparavant.
2016 : A Athènes, dans le quartier d’Exarchia, des anarchistes attaquent une patrouille de police en leur jetant une quinzaine de cocktails molotov.
- A Brasilia, devant le Congrès, une manifestation indigène proteste contre une réforme de la loi qui remet en cause leurs territoires et attaque la police avec arc et flèches lors d’affrontements.
2017 : A Modène en Italie, une manifestation antifasciste réunit des centaines de personnes. Bloqué par la police qui protège un rassemblement du parti néofasciste Forza Nuova, quelques affrontements éclatent, puis les flics tabassent sauvagement tous ceux qui tombent à terre.
2019 : A Lambersart dans le Nord, dans le cadre des mobilisations lycéennes contre la réforme des retraites, de nombreux cocktails molotov volent sur les forces de police venues évacuer les blocages.