Malgré l’évidence il semble aujourd’hui nécéssaire de rappeller qu’aucun espoir révolutionnaire n’est à placer dans quelconque candidat à une présidentielle. Les élections ne sont jamais un changement de cap. La liste interminable des promesses électorales non tenues et des trahisons de chaque président en est le témoin. Il n’y a rien à attendre des nouvelles têtes qui orneront les ministères.
Pour autant, pendant les élections, tout le monde compare les programmes et s’engueule en famille. Ce moment doit nous confronter aux stratégies politiques que nous adoptons ainsi qu’à l’ambition de nos projets politiques.
La situation d’urgence créée par le covid les dernières années, a prouvé la grande force d’organisation matérielle de l’autonomie politique, des collectifs de quartiers, des gilets- jaunes, des écolos, des associations etc. Nous nous sommes révélé.e.s plus efficaces et responsables que des hordes de sénateurs et parlementaires dont la politique est sensée être le métier.
Quel que soit le programme qui sera en face de nous les 5 prochaines années, il est certain que nous nous retrouverons encore dans la rue au coude à coude, que nos projets politiques subiront la répréssion de l’Etat.
Le moment est à l’offensive, contre la rébublique, pour un monde meilleur, qu’il se nomme anarchie, communisme autogestionnaire, anti-autoritarisme, ou quoi que soit d’autre mais toujours résolument incompatible avec la politique bourgeoise et le capitalisme.
Quel que soient les résultats, rassemblons nous à la plaine ce dimanche dès 20.30h.