Depuis qu’il est "évident que Marine Le Pen n’est pas d’extrême droite" d’après Michel Onfray et que Macron s’est découvert un penchant social, nous voilà rassurés. Et comme on a hâte de travailler 20h par semaine pour 500 euros par mois, jusqu’à notre retraite à 85 ans, ou de risquer la perpétuité réelle tandis que tout ce qui n’est pas blanc se fera fermement raccompagner dans son fameux pays, nous avons décidé de glisser nous aussi notre bulletin dans l’urne.
La nuit du 18 avril, nous avons brisé les vitres d’Orpi et du crédit agricole à toulouse, route d’Agde, et tagué "Nik Macron nik le Pen".
Contre la spéculation, contre le capitalisme qui n’en aura jamais fini de détruire nos vies. Solidarité avec tous ceux qui luttent contre ce système, et notamment avec Libre Flot qui aura dû faire la grève de la faim pour enfin sortir de ses 16 mois d’isolement.