Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend : Causons d’Alexandre Marius Jacob

À la Dar, centre social autogéré (127 rue d’Aubagne), le mercredi 9 avril dès 19h, le groupe Oaï de la Fédération anarchiste invite Jean-Marc Delpech, spécialiste de l’illégalisme anarchiste français et des bagnes guyanais, pour évoquer la vie et les convictions d’un homme haut en couleur pour lequel le vol est un acte politique.

À la Dar, le mercredi 9 avril à 19h.

C’est l’histoire d’une fin de 19e siècle agitée où la contestation sociale gronde et où les « agitateurs sociaux » sont réprimés. Parmi ces agitateurs, il y a les anarchistes. Et parmi les anarchistes, il y a Alexandre Jacob, illégaliste. Jacob vole aux riches. Pour saboter à son échelle le système de classes capitaliste. Pour redistribuer. Pour vivre aussi, en tant qu’honnête cambrioleur.

En mars 1905 la France découvrira effrayée à Amiens l’ampleur des vols commis par la bande de cambrioleurs anarchistes, les Travailleurs de la Nuit. Mais ce procès à sensations permit surtout à Alexandre Jacob, personnage principal d’une comédie judiciaire hors-norme, de passer de la propagande par la pince-monseigneur à la propagande par la parole. « Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend », clame-t-il haut et fort pour théoriser sa Révolution illégaliste...

Invité de cette causerie, Jean-Marc Delpech, spécialiste de l’illégalisme anarchiste français et des bagnes guyanais, a publié plusieurs ouvrages sur Alexandre Marius Jacob. Deux de ses livres ont été récemment réédités dans des versions revues et augmentées : Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur, Atelier de création libertaire, 2019 et Alexandre Marius Jacob : voleur et anarchiste, Nada, 2019.

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