Rappelez-vous que la veille du confinement ce pouvoir nous invitait à sortir, par millions, pour aller voter.
Rappelez-vous, il ne fallait pas fermer les écoles.
Rappelez-vous, il ne fallait pas utiliser le droit de retrait.
Rappelez-vous, l’hôpital était en grève.
Rappelez-vous, ce pouvoir a éborgné, mutilé des centaines de personnes.
Rappelez-vous, il y avait bien une guerre, une guerre contre un libéralisme qui donnait à voir sa face autoritaire.
Le confinement n’est pas la suspension des violences structurelles qui traversent la société. La police n’a pas subitement cessé son racisme, les féminicides ne vont pas subitement cesser. Pire, il y a maintenant ceux et celles qui sont confinées et ceux et celles qui sont forcées de travailler, sans protection ou très mal protégées. Et qui travaille sans protection ? Les plus pauvres. Livreurs, magasiniers, caissières, ouvriers.
Et dans les prisons contaminées, quelles mesures ? Aucune.
Et le gouvernement accélère. Suppression des vacances d’été en vue, et comme d’habitude des milliards d’euros pour les entreprises et rien, rien pour les particuliers. Comment allons-nous payer notre loyer d’avril ? Comment allons-nous vivre sans revenus ? C’est la question à laquelle ce gouvernement ne répond pas.
Et les gouvernements accélèrent, partout ils recyclent des dispositions législatives et technologiques de la lutte contre le terrorisme pour la lutte contre le coronavirus. Géolocalisation, caméras à reconnaissance faciale, drones... tout un dispositif technologique pour tracer les individus.
La guerre en cours, celle de Macron, c’est la guerre du libéralisme contre le coronavirus pour la survie du libéralisme. Acceptons la leçon que nous enseigne ce virus. « Je suis venu mettre à l’arrêt la machine dont vous ne trouviez pas le frein d’urgence. » Ne laissons pas Macron et ses amis relancer la machine infernale du libéralisme.
Samedi, manifestons à nos fenêtres, à 11h !