- Jeudi 10 septembre - Aix en Provence - 10h30 en haut du cours Mirabeau
- Mardi 15 septembre - Vitrolles - 10h30 CE d’Air France, aéroport
- Jeudi 17 septembre - Marseille - 10h30 - Porte d’Aix (journée nationale interprofessionnelle)
- Mardi 22 septembre - Fos sur Mer - 10h30 Union locale CGT
- Mardi 29 septembre - Marseille - 10h30 place Castellane
La crise sanitaire que nous traversons sert de prétexte au gouvernement et au patronat pour poursuivre leurs attaques contre les droits et conquis des travailleurs du public et du privé, des retraités, des jeunes et des privés d’emploi. Alors que celle-ci a mis en exergue le résultat néfaste des choix politiques des gouvernements successifs, Macron / Castex poursuivent le même cap, à la grande satisfaction du monde de la finance :
Pour nous
- Accord de performance = choisir entre le licenciement ou la baisse de rémunération
- Loi de transformation de la Fonction Publique = casse du statut général des fonctionnaires et des missions de Service Public
- Démantèlement de la Sécurité Sociale = maintien de la réforme des retraites
- Casse de l’Industrie et des emplois
Pour eux
- 230 milliards d’€ d’argent public offerts au grand patronat (niches fiscales, CICE, Pacte de compétitivité, exonérations de cotisations sociales...)
- 60 milliards d’€ de dividendes versés aux actionnaires
- Suppression de l’ISF (=20 milliards d’€ par an)
Ces politiques ont des impacts directs dans les Bouches du Rhône, aggravant la précarité et la misère et menaçant tous les secteurs d’activités qui structurent économiquement et socialement notre département : Presse, Énergie, Métallurgie, Aéroportuaire, Commerce, Fonction Publique... Il s’agit là de plusieurs dizaines de milliers de licenciements annoncés.
L’argent existe pour inverser ces choix !
C’est aux riches à payer leur crise.La CGT 13 appelle les travailleurs, les privés d’emploi, les jeunes, les retraités, à se mobiliser par la manifestation, la grève, les rassemblements pour :
- Un SMIC à 1800 €, l’augmentation immédiate de 300 € des salaires, traitements, pensions et minima sociaux. L’indexation des salaires sur l’indice (réel) des prix, l’égalité salariale.
- Une Sécurité Sociale qui couvre entièrement l’ensemble des aléas et circonstances de la vie (100 % maladie, accident du travail et maladie professionnelle, retraite, famille, chômage) financée par les cotisations, la suppression de la CSG et la mise à contribution des revenus du capital,
- L’arrêt de l’évasion fiscale, arrêt des cadeaux fiscaux tel que le CICE (100 milliards) aux entreprises, rétablissement de l’ISF (impôt sur la fortune). La baisse de la TVA sur les produits de première nécessité,
- Une fiscalité plus juste, mettant à contribution les hauts revenus pour développer les Services Publics, garants de la cohésion sociale et l’égalité de traitement sur l’ensemble du pays,
- La sortie du secteur marchand de l’énergie, l’eau, le raffinage, la santé, l’éducation, la protection de l’enfance, le logement, le transport, les télécommunications et activités postales,
- Baisse immédiate des prix des carburants et un prix unique fixé par l’État dans tout le pays,
- L’arrêt de la répression d’État, l’amnistie pour les manifestants arbitrairement condamnés et pour les militants syndicaux sanctionnés par le patronat. Pas touche au droit de manifestation,
- L’abrogation des réformes qui détricotent le droit du travail, la protection des salariés et détruisent les Services Publics (Lois Rebsamen, El Khomri, ordonnances Macron, Cap 22, Loi Blanquer, Loi Buzin, Loi Dussopt...).
- Le renforcement du Statut pour préserver l’indépendance du fonctionnaire, la garantie de ses droits et la qualité du service rendu.