Petit argumentaire de réflexion anti-discours TERF (féministes transphobes)

Voici un texte destiner à s’armer face aux raisonnement transphobes qui se répandent à coup de récupération médiatique, notamment par les TERF, des soit disant féministes qui rejettent les personnes trans de leur combat et dont la passion est de s’attaquer à la transidentité.

Les femmes trans invisibiliseraient les femmes cis
Les femmes trans n’ont jamais invibilisé les femmes. Les femmes trans sont d’ailleurs souvent dénommées par le seul qualificatif de trans, démontrant bien qu’elles constituent un groupe stigmatisé au sein du monde cishetpatriarcal. Là où les TERF voient dans chaque parole d’une femme trans une confiscation de la parole des femmes, on pourrait plus logiquement y voir une part en moins de parole masculine, et une communauté de femmes élargie et potentiellement plus puissante. A l’inverse, les hommes trans qui prennent la parole silencient ils les hommes ? Et les personnes non-binaires, qu’en fait-on ?
La victimisation des TERF qui se sentent invisibilisées proviendrait peut-être des débats sur l’effacement de la mention de genre sur les papiers d’identités, (ou sur les formulaires administratifs) ? Ce débat n’est pas directement lié aux personnes trans et concerne toute la société, il émane de la lutte féministe qui logiquement amène à la déconstruction des catégories genrées, et ce décloisonnement des normes binaires profite à toustes. Mais même dans ce cas, pourquoi attaquer la population parmi les plus marginalisées du monde ?
Posez cette question à une TERF si vous en croisez une un jour : Cite-moi donc un droit des femmes remis en cause par les femmes trans s’il te plait ?

Les femmes cis seraient silenciées et traitées de TERF
Stern et Moutot ont été reçues par la présidente du groupe du gouvernement à l’assemblée nationale, elles ont pu publier des tribunes sur L’Express et Marianne, pourtant elles ne représentent vraiment pas grand-chose en terme de communauté. Leurs prises de position anti-trans les ont en fait propulsées sur la sphère médiatique puisque la transphobie est présente dans les sphères du pouvoir à la recherche de tout débat pouvant faire apparaitre la gauche comme divisée, et détourner l’attention de l’inaction climatique, de l’énormité des inégalités économiques et de l’inexemplarité des élites au pouvoir.
C’est en fait la nouvelle panique morale à la mode : les TERF diffusent une panique morale qui assimile les femmes trans à des "violeurs" (alors qu’aucune statistique ne vient étayer cette affirmation stupide [prise d’hormones]), et font tout leur possible pour limiter les droits des personnes trans, quand bien même nous vivons déjà dans une société hyper transphobe. Tout cela plaît bien aux médias oligarchiques qui appartiennent à nos plus gros milliardaires. On passe du temps à débattre de la transidentité pendant que les dividendes tombent, que les salaires sont rognés par l’inflation injustifiée, et que les jets en location leur permettent de faire leurs affaires tranquillement.

Il serait interdit de dire « une femme n’a pas de pénis »
Ce n’est pas interdit, la preuve, les TERF le disent, mais c’est à juste titre critiqué car c’est faux. Cette affirmation est fausse ! Depuis des décennies et même des millénaires, certaines femmes ont des pénis, car ce sont des femmes trans ou intersexes. Voici la stratégie des TERF : maintenant qu’on a réussi à faire avancer le droit des LGBTQI, elles prononcent et proclament une phrase clivante et excluante dans le but de se faire passer pour une victime. Mais la victime c’est la personne exclue et visée par la phrase brandie, pas celle à qui l’on demande de ne pas dire de parole fausse blessante et dangereuse. Mettez sur une balance la suppression de liberté par les personnes trans (voir son identité et son existence déniée, être montrées du doigt et attaquées indirectement), et celle de la TERF qui parle (renoncer à brandir ouvertement des propos qui visent les trans). La provocation extrême des TERF c’est d’aller jusqu’à l’écrire sur des pancartes lors de marches des fiertés qui rassemblent notamment la communauté trans indirectement visée.

On voudrait forcer les lesbiennes à coucher avec des trans
Personne ne force personne à coucher avec personne d’autre. Cette victimisation mise en avant par les TERF (et pas par les lesbiennes) relève d’une pure théorie du complot transphobe. Cela provient peut-être du fait que des femmes trans pourraient apparaitre dans des applications de rencontre lesbienne ? Mais comme pour la drague en général, chacun.e est libre de refuser les avances d’une autre. Il est juste souhaitable et demandé de ne pas blesser ni choquer en affichant haut et fort noir sur blanc ses refus en stigmatisant par l’affichage de critères de sélection, préférences : il est convenu de ne pas discriminer OUVERTEMENT les personnes. Ainsi les profils « meuf cis uniquement » causent les mêmes problématiques que les « pas de black ou rebeu », et sont à proscrire dans les profils mais aussi dans les discours.

On glisserait avec la transidentité dans une société du ressenti
Les TERF partent du principe que les trans font leur transition à cause d’un ressenti. Les femmes trans sont des femmes et c’est bien plus qu’un ressenti, ce SONT des femmes, et ce même avant leur transition visible : on est ce que l’on (nous et la société) perçoit, et ce que notre conscience vit, peu importe l’apparence ou le sexe qui nous a été assigné à la naissance. La transidentité est un phénomène sérieux et étudié depuis des décennies et qui existe depuis des millénaires, que certains puissent remettre en cause son bien-fondé et essaient d’insinuer qu’il s’agirait d’un complot pour attaquer les femmes démontre d’une certaine mauvaise foi. Et personne ne va se réclamer d’identité chien ou chaise, cet argument fallacieux de l’absurde était sorti de l’exacte même manière lors des débats sur le mariage pour tous où certains avançaient que c’était la porte ouverte à des mariages avec animaux ou objets.
Ce serai donc une envie qui serait réprimable (« personne ne peut être né dans le mauvais corps »), et les transitions pourraient et devraient être évitées. Mais de la même manière qu’une personne ne choisit pas d’être hétéro, personne ne choisit consciemment d’être cis ou trans. Est-on une femme car on a un vagin ? Eh bien non, puisque certaines femmes biologiques sont des hommes et transitionnent. On est une femme car on l’est devenue, comme le dit Simone de Beauvoir : socialement et culturellement, dans une société hétérosexiste binaire. Les rôles que nos corps jouent sont entièrement informés et réglés par des régimes discursifs disciplinaires qui à leur tour, utilisent ces performances pour justifier le modèle établi, tout en prétendant nier la composante performative (Butler). Le fait d’employer des pronoms différents, de se vêtir différemment, ect, relève de la culture et donc du genre, et il faut être de mauvaise foi pour dire que pronoms ou vêtements seraient biologiques (c’est au mieux le résultat d’une catégorisation fondée sur une perception de la biologie).

Les trans seraient misogynes !
Certaines TERF reprochent aux personnes trans d’être misogynes et d’aggraver des stéréotypes. Ainsi la majorité des femmes trans seraient hyper stéréotypée avec talons et maquillage… C’est très ignorant de dire cela étant donné que beaucoup de femmes trans affichent une féminité bien moins stéréotypée. Certaines femmes trans quand elles sortent dehors se voient contraintes à se féminiser plus afin de mieux « passer » et de ne pas se faire agresser dans la rue, risque plus élevé quand elles sont perçues comme femmes trans. Mais il faut rappeler que l’extrême majorité des femmes aux seins refaits, aux ongles longs et aux talons de 12cm sont des femmes cis, et qu’elles n’ont d’ailleurs également de leçons à recevoir de personne. Cet argument des TERF est ignorant et revient à rejeter la faute sur les victimes ultimes de la binarité des genres (qui est finalement défendue par les TERF). C’est à cause du patriarcat et de la binarité que les transitions peuvent souvent apparaitre comme spectaculaires et stéréotypées. Dans une société moins binaire, où les apparences et les rôles sont moins binairement genrés, les transitions seraient plus douces et floues, voire à long terme n’existeraient peut-être plus. Mais nous ne sommes pas (encore) dans la société idéale et les trans (comme les cis) reproduisent parfois des comportements patriarcaux, mais qui est-on pour condamner de la sorte l’apparence d’une personne ? Les TERF sortiraient-elles de tout cadre patriarcal et ne reproduiraient-elles aucun comportement de la sorte ?
La débinarisation des transitions est d’ailleurs déjà bien là puisque de plus en plus de personnes trans se déclarent non binaires et sont bien loin de mener une transition spectaculaire. Si on donne des droits aux trans et aux personnes non binaires et qu’on les inclut dans la société sans leur mettre d’entrave ou les stigmatiser, alors iels pourront vivre pleinement, trouver des emplois sans entrave, marcher dans la rue sans performer…etc, sans avoir à reproduire les schémas patriarcaux tant décriés par les TERF. Mais c’est le chemin inverse que les TERF voudraient adopter…

Hier l’homosexualité, aujourd’hui la transidentité
Il y a ne serait-ce que vingt ans beaucoup croyaient que l’homosexualité était un choix et que ces personnes avaient la possibilité de réfréner leurs pulsions et adopter les mœurs majoritaires. On accepte encore aujourd’hui un discours sur les trans, plein de transphobie, alors que les mêmes critiques seraient inacceptables concernant les gays, car l’homophobie est bien plus rejetée et intégrée aujourd’hui. C’est une mode, ça vient des Etats-Unis, c’est contre-nature ! Tout ça a été matraqué pendant des années pour s’attaquer à l’égalité des droits des homosexuel.le.s. Aujourd’hui c’est la même rengaine mais ça concerne les trans, une minorité encore plus stigmatisée et précarisée que les homos, alors ça pose moins de problème, jusqu’à permettre à certaines de se prétendre féministes et anti-trans.
Les groupes réactionnaires mènent une lutte acharnée pour freiner et contrer toute avancée sociale et de droits pour les groupes opprimés et minorisés. Iels ont vu qu’on ne pouvait plus taper sur les gays, alors on soutient et on fait monter des personnalités qui tapent sur les trans, et qui sous couvert de féminisme voient leurs propos tolérés. Les liens entre l’extrême droite, la manif pour tous et les quelques TERF sous les projecteurs ne sont plus à démontrer.

La transidentité ne serait pas naturelle
C’est contre nature !
Combien de fois a-t-on entendu ça lors des débats sur le mariage pour tous ?
Pourtant c’est faux : de la même manière que pour l’homosexualité, on observe la transidentité chez de nombreux animaux. Donc c’est observé dans la nature, et bien naturel. La question du naturel n’a cependant pas grande valeur, puisque ce qui compte c’est l’acceptabilité du phénomène : comme pour l’homosexualité, la transidentité ne nuit à personne (les études montrent qu’après transition les personnes concernées sont bien plus épanouies et heureuses) donc il faut l’accepter et permettre aux personnes concerné.e.s de vivre leur vie librement.
Du point de vue biologique animal, selon Thierry Lodé, c’est lors du stade subadulte, soit l’équivalent d’une partie de l’enfance et de la première partie de l’adolescence, que le sexe se construit et s’accepte d’un point de vue social. Le petit garçon ou la petite fille doit admettre qu’il fait partie d’un certain genre. Et cela ne colle pas toujours avec les organes que son ADN lui a donnés. « Certains singes n’acceptent pas d’être mâles et se considèrent comme étant des femelles. Parfois, ils sont même acceptés comme tels au sein de leur groupe social. » Il en va de même pour des espèces plus éloignées de la nôtre, comme chez les mangoustes ou les goélands.

Les trans à la pointe du féminisme
Le patriarcat, domination des hommes sur les femmes, se base sur la différenciation essentialiste entre deux catégories d’individus selon leur sexe à la naissance, avec des éducations différentes, des valeurs, des possibilités, des lois (historiquement), des habitudes différentes pour les garçons et pour les filles. La cause féministe vise donc logiquement à défaire ces carcans qui cantonnent les femmes et les hommes à des rôles genrés problématiques. Les LGBTQI sont des allié.e.s de la cause féministe car iels sortent du schéma hétéro patriarcal et modifient les rôles binaires. Les trans et les non binaires sont à ce titre des allié.e.s de taille, puisque c’est carrément l’identité de genre qui est secouée par cette communauté. Ainsi plus les personnes ne seront pas entravées dans leur cheminement personnel et leur potentielle transition, plus la binarité toujours en cours dans la société sera fragilisée, et plus l’avènement d’une société plus équitable et libre (sans conditionnement) sera proche. Les hommes et les femmes trans, et les personnes non binaires cassent les codes plus que personne d’autre, et à ce titre sont peut-être les plus grand.e.s praticien.ne.s de l’action féministe.

Exclure les trans du féminisme ? et le patriarcat dans tout ça ?
Honnêtement, on a bien assez à se plaindre du statut que la société réserve aux femmes. Pas la peine de s’inventer un ennemi : ce sont les hommes cis qui nous oppressent, pas les femmes trans. Ce sont eux qui violent, qui exploitent, etc. Au mieux, le genre de panique morale que que les TERF diffusent fait diversion. Au pire, il sert d’instrument de radicalisation des femmes en direction de l’extrême droite. Ça commence par une réécriture du féminisme de façon essentialiste, beaucoup plus compatible avec le patriarcat (si considérer "les femmes" comme une entité biologique c’était libérateur ça se saurait depuis le temps...). Et ça va, hélas, bien souvent, jusqu’à des alliances avec l’extrême-droite : comme on l’a vu aux US avec des groupes comme WOLF et comme il se dessine en France avec la manif pour tous. Si vous êtes sincèrement féministe, réfléchissez cinq minutes et ne devenez pas les idiotes utiles du patriarcat.

Quand les TERF soit disant féministes flirtent avec l’extrême droite
Pour ne citer que quelques exemples récents en France, Marguerite Stern et Julien Rochedy s’envoient des oeillades publiquement, Dora Moutot se fait inviter par Amélie Menu (anti-féministe revendiquée) et s’avouent partager de nombreux points de vue. Si Stern et Moutot ont sauté sur l’occasion de demander le définancement du Planning Familial juste à cause d’une affiche pro-trans, ça n’est pas pour rien. Soutenir les trans est une prérogative que s’est donné le Planning mais clairement pas la première ni la seule. Toute féministe conséquente sait que le Planning est indispensable à toute femme qui a besoin d’être accompagnée dans les questions de santé sexuelle, de reproduction, de violences subies, etc. Que deux prétendues féministes radicales demandent la mort de cette institution est pour moi une preuve en soi de leur mascarade.

Pousser le raisonnement : que veulent les TERF ??
Les TERF nous assurent qu’elles ne sont pas transphobes, qu’elles ne nient pas leur existence aux trans. Que voudraient-elles alors ?
Elles disent ouvertement vouloir complexifier les parcours de transition, qui seraient soi-disant des mutilations. Mais les parcours de transition, même s’ils ont été simplifiés, sont toujours longs et complexes, et nécessitent d’être majeur. Et le l’emploi du terme de provocation « mutilation » n’a aucun sens puisque ce qui compte est que les études montrent une amélioration spectaculaire de la santé et de l’état mental des personnes trans si on leur permet de faire leur transition. Les TERF veulent donc augmenter encore un peu les multiples obstacles semés sur le cheminement des personnes trans. Cela revient à retirer ou abaisser les droits d’une communauté, à la stigmatiser et à la marginaliser d’avantage, car ces personnes iront ailleurs (à l’étranger) faire leur transition, dans des lieux moins proches, moins contrôlés et moins sécurisés, ou alors mettront fin à leur vie face à leur mal-être.
Ou alors les TERF se contenteraient-elles seulement de ce que les femmes trans ne se déclarent plus femmes ? Il faudrait donc une loi qui l’interdise ? Criant rapidement à la cancel culture quand on leur dit que leurs propos ne passent pas, ce sont bien les TERF et les conservateurs en tout genre qui veulent canceller les gens et les invisibiliser. Les TERF voudraient une loi qui interdise aux personnes trans d’être reconnues hommes ou femmes ? Comment permettre aux personnes trans de vivre dans notre société alors ? Dès qu’iels sortiront leurs documents administratifs, iels seront démasqué.e.s et s’exposeront au rejet. Le changement d’état civil s’est d’ailleurs développé dans le monde de manière empirique, dans l’urgence et pour permettre aux personnes trans ayant fait leur transition de vivre à posteriori à peu près normalement, rien n’a été servi sur un plateau aux personnes trans. Cette interdiction du changement d’état civil revient en fait à empêcher de vivre les personnes trans, et les pousser au suicide.
Logiquement donc, les TERF qui se déclarent non transphobes devraient soit enfin déconstruire et relativiser leur panique morale, soit fortement militer pour la création d’un troisième sexe ou d’un genre neutre sur les documents d’identité. Qu’attendent-elles ?

Et si c’étaient les TERF qui étaient gravement misogynes ?
Les TERF font preuve d’une misogynie assez incroyable : selon elles, les homme trans seraient donc des victimes de l’idéologie "transgenriste" (des femmes que le camp des hommes récupère), et non les femmes trans seraient des espionnes (des hommes qui viennent infiltrer le camp des femmes). En gros si on nait femme on est une victime, et si on est homme on agit et on combat, quelle belle vision simpliste et rétrograde (mais surtout tellement absurde) ! De plus, comme les TERF sont essentialistes, elles ne voient pas les hommes trans comme des agresseurs potentiels car n’étant pas "biologiquement homme" et surtout, considérant qu’ils n’aient pas de pénis (qui serait bien entendu l’outil unique du viol). En se focalisant sur les femmes trans, elles démontrent toute leur misogynie : elles s’attaquent en fait à la cible facile et la plus défavorisée, en usant des pires clichés sexistes : les hommes trans, dans une vision complotiste TERF, auraient très bien pu aussi représenter un danger de sape ou sabotage pour la lutte féministe. Mais pour les TERF, ces hommes trans seraient des femmes pour toujours, et ne représentent donc pas de danger : les femmes sont gentilles et sans danger, contrairement aux hommes forcément pervers et dangereux.

En résumé, les TERF par transphobie et leur ressenti d’invisibilisation non fondés, renient les fondements du féminisme et la déconstruction des rôles genrés et se rapprochent de l’extrême droite. Elles prétendent se battre pour les femmes mais leurs actions affaiblissent au contraire les droits des femmes (attaque du planning familial, définition essentialiste de la femme…), et le droit des personnes trans. La transidentité existe depuis des millénaires sur tous les continents et même chez les animaux, c’est naturel, ce n’est pas une lubie à la mode (critique qu’on faisait il y a encore peu à l’homosexualité), ni un complot anti-femmes… Elles voudraient que les femmes et le féminisme se sépare des personnes trans, alors que cette communauté est un allié de choix pour combattre le patriarcat. Mais étant aussi souvent abolitionnistes (pour l’interdiction de la prostitution malgré les effets désastreux que ça implique) et islamophobes (imposer la liberté d’une femme en lui empêchant de porter un voile), ce ne sont pas les seuls ennemis que les TERF se créent.

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