[Primitivi] QUI PARLE DES QUARTIERS ? Une session du Doctorat Sauvage en Média Libre

La prochaine session du Doctorat Sauvage en Média Libre aura lieu le 27 janvier au centre social de l’Agora. Au programme : projection de deux films du réalisateur Mohamed Salah Azzouzi : "Le garage" et "ils ont tué Kader". Ca se passe au centre social de l’Agora, au 34 rue de la Busserine partir de 18h et c’est gratuit !

QUI PARLE DES QUARTIERS ?

Entre 1977 et 1981, des jeunes, habitant la cité d’Alfort-ville et de Vitry-sur-Seine, dans le Val- de-Marne, tournent des films "pour raconter eux-même leur histoire, pour s’amuser, pour donner forme à leur révolte

Deux films du réalisateur Mohamed Salah Azzouzi seront projetés :

Le Garage, France, super 8, couleur, son, 30’, 1979 :

Un court documentaire-fiction, où les jeunes filment leur quotidien et leurs amis. Le film se tourne autour du « Garage », un lieu que les jeunes ont obtenu dans la cité, afin de pouvoir se rassembler autre part que dans la rue, avoir un espace à eux, un lieu où organiser des réunions, des activités d’éducation diverses, des rencontres, des fêtes. Sur inscription (il reste quelques places), nous souhaitons de croiser des expériences, des ressentis, et de nous permettre d’éclaircir des façons de faire pour raconter une histoire populaire qui n’existe que si on trouve comment la raconter.

Ils ont tué Kader , France, super 8, couleur, son, 20’, 1980 :

Un film qui prend le chemin du combat politique. Suite à la fermeture du garage, les jeunes sont obligés de se rassembler dans la rue. Un soir un gardien tire sur l’un d’eux, Kader, et le tue. Suite à cet événement, les médias viennent dans la cité, pour faire un reportage et pour récupérer des images de leurs films. Un film qui pose de nombreuses questions sur le rôle des médias en banlieue, et sur la nécessité de produire soi-même des images.

Dans l’après-midi nous souhaitons croiser des expériences, des ressentis, et de nous permettre d’éclaircir des façons de faire pour raconter une histoire populaire qui n’existe que si on trouve comment la raconter.

Il reste quelques places pour s’inscrire : primitivi@no-log.org

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