Collectif pour une Alternative Démocratique et Sociale en Algérie - Marseille
Repris de Mille Bâbords.
Texte d’appel du 10 janvier
L’année 2021 ne s’annonce pas de bon augure pour le Mouvement Populaire en Algérie.
Alors que les différents clans du pouvoir semblent faire la paix entre eux, les condamnations et les arrestations pleuvent sur les animateurs du Hirak. Et toute personne qui émet une critique à l’endroit du pouvoir de fait se retrouve au commissariat puis déferrée devant un juge qui la met aussitôt sous mandat de dépôt.
C’est dire que la situation des Droits de l’Homme en Algérie demeure problématique et ne cesse de se dégrader.
Que faire ??
Une deuxième phase de la mobilisation du mouvement populaire est vitale pour espérer inverser les rapports de force.
Mais cette mobilisation n’a de chance de prendre de l’ampleur que si nous passons de la phase du rejet de la feuille de route du pouvoir de fait à celle de la construction d’un projet fédérateur à même de recueillir l’approbation des plus larges couches populaires.
La sombre perspective d’une crise économique à venir avec son lot de misère sociale qui touchera encore une fois les couches les plus précaires nous impose à prendre à bras le corps les questions sociales au même titre que les questions démocratiques au sein même du Hirak.
La diaspora qui semble jouir d’une relative liberté de manœuvre doit dès à présent reprendre les mobilisations de rue et entamer une série de concertations entre ses différents segments en vue de rendre efficace les nécessaires solidarités avec le Mouvement Populaire en Algérie.
Le Collectif pour une Alternative Démocratique et Sociale en Algérie (cadsa-marseille) est partie prenante de toutes les concertations en cours dans l’immigration.
Il continue à mobiliser dans la rue avec son rassemblement hebdomadaire du dimanche après midi à la porte d’Aix