Filmé.e.s sous tout les angles : la Mairie de Marseille équipe sa police municipale en caméras portatives

Alors qu’elles étaient déjà en "essai", la préfecture viens de légaliser le port de "caméras-piétons" par la police municipale de Marseille. Repris de la Pauvr’rance.

“Pour répondre à celleux qui estiment que la simple existence de l’information en circulation constitue un contrôle sur celleux au pouvoir : l’information est sans conséquence sans la volonté ou la capacité d’en faire quelque chose et contredit le mythe de vérité-comme-pouvoir promu par exemple par le cas de Wikileaks. Les vidéos prises de la police, comme autre exemple, peuvent les aider à a redorer leur image publique en les empêchant de faire des choses qui auraient mauvais genre dans le jeu des représentations de la démocratie libérale. Mais il s’agit d’une chose différente que de permettre effectivement aux gens d’agir de manière à changer le déséquilibre de pouvoir. Cela a même été parfois utilisé pour renforcer leur argumentaire en faveur des caméras portatives de plus en plus présentes, menant à une intensification de la surveillance aux endroits de confrontations potentielles.”
— Pris.e.s dans la toile

"C’est un moyen moderne pour assurer les missions dans de meilleures conditions. Utile autant pour la prévention que la répression"
— Caroline Pozmentier, Adjointe municipale à la Sécurité

Lors de la traduction du texte ci-dessus, la situation en france était que ces « Caméras-piétons » étaient encouragées par le gouvernement, avec une justification dans les discours publics motivée par "l’affaire Théo", déplaçant le problème qu’est "la police" vers un "trop peu de surveillance" pour finalement en remettre une couche sous la forme de ces caméras. D’après un article de la Provence paru le Mercredi 17 Avril, ces dispositifs étaient "déjà déployées [à Marseille] pour les municipaux. "Mais à titre d’expérimentation", précise l’adjointe LR à la sécurité, Caroline Pozmentier."

Le préfet des bouches-du-rônes a donc autorisé la PM à s’équipper de ces caméras et micros, et ce sont 200 de ces objets enregistrant l’image et son des "interventions", venant s’ajouter à l’arsenal existant déjà au sein de la police nationale. "Pour un coût estimé entre 50.000 et 60.000 euros." conclu l’article.

PS :

L’article original : https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5461692/marseille-la-police-municipale-se-dote-de-cameras.html

Le texte intégral de Pris.e.s dans la toile : https://fr.theanarchistlibrary.org/library/pris-e-s-dans-la-toile

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