Marseille en grève jusqu’à la retraite

Quelques petits mots sur la mobilisation du 31 janvier à Marseille : beaucoup de monde, un infini quart d’heure marseillais et un tout nouveau mur.

Bon, pas sûr que cette manif reste dans les archives de l’Histoire.
Mais on y était alors on s’est dit qu’on allait en dire un mot, pour celleux qui n’y étaient pas.

Soi-disant ça partait à 10:30 du Vieux-Port...
Deux heures plus tard on y était encore.

Alors oui, ça veut dire qu’on s’est un peu emmerdé.es, mais ça veut aussi dire qu’il y avait tarpiiiin de monde, tellement que quand la tête était à la porte d’Aix la queue était encore au Vieux-Port. C’est vous dire. 205 000 selon la CGT, 40 000 selon la police (contre 145 000 et 26 000 jeudi dernier), finalement ça ne fait que 165 000 de différence on va pas chipoter.

Le camion collectif était de sortie, pimpé comme jaja, sono qui envoie, banderoles qui claquent.

On a pas remonté tout le cortège on s’est concentré.es sur nos prefs. Le cortège féministe, qui avait répondu àl’appel de l’assemblée du 8 mars et de la coordination féministe. Une fière banderole en tête, rappelant les enjeux de la grève féministe.

Des personnes sans-papiers et soutiens formaient également un cortège, emmenant dans cette manif ayant comme un air de déjà-vu la question de laloi Darmanin.

Les boxeur.ses avaient également leur propre banderole. Plutôt classe.

On attend le cortège des joueur.ses de pétanque impatiemment.

Il y avait également le collectif des travailleur.ses du BTP, c’était stylé.

En marge de la manifestation, un petit groupe de sinistres individus vêtus de bleu (le syndicat policier Alliance). "Le gang le plus dangereux en ville". En même temps on serait pas contre qu’iels aient leur retraite dès maintenant.

Ca traînait ça traînait alors un petit groupe est parti murer une antenne du Medef. Oui murer, avec des parpaings et tout et tout. Des oeufs de peinture ont également été jetés. Mais il restait les traces de ceux de 2016. Font pas souvent le ménage on dirait.

A 13:12 pétantes (c’est vrai ! vrai de vrai !), scission du cortège autonome qui s’engage dans la rue de la République. Va savoir, si c’était une bonne idée... On se retrouve un peu seul.es mais au moins on accélère un peu la cadence.

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