Quand la police joue les trouble-fête au Cours Julien.

Hier samedi soir samedi 15 octobre, dans la nuit, une fête avait lieu dans les sous-sols du Cours Julien/Notre-Dame-du-Mont. Un peu moins d’une centaine de personnes s’étaient invitées, avant que la police ne vienne jouer les trouble-fêtes à coups de matraques.

La fête avait commencé aux environs de deux heures du matin, dans les sous-sols des hauteurs du Cours Julien, et tout se déroulait bien avant que des riverains (un local voisin ?) appelle la police pour mettre fin à la soirée, jouant de matraque et de la brigade canine.

Plusieurs véhicules de police accompagnés de policiers à pied et d’équipages de la BAC ont donc débarqué. Ils ont alors bloqué l’accès à l’entrée par la grille, puis fait un périmètre autour pour empêcher quiconque de rejoindre la fête. Dans le même temps, en-dessous, on ne se rendait pas compte de ce qu’il se passait en haut.

Les policiers repoussaient parfois violemment les gens qui étaient encore à la surface, insultant les personnes qui voulaient communiquer avec eux, en matraquant quelques-unes. Tout le monde avait peur que dans l’esprit de cow-boys dans lequel ils se trouvaient, ceux-ci s’engouffrent dans les souterrains et ne massacrent les personnes en bas. Selon une personne présente sur les lieux, "ils ne faisaient que déplier et replier leurs matraques télescopiques, ils en donnaient même des coups par terre".

C’est finalement un téléphone qui filmait la scène qui a été saisi par l’un des agents en civil, puis détruit à coup de matraque avant d’être jeté à travers la grille, irrémédiablement détruit, sous prétexte d’un "droit à l’image". Aux protestations qui s’ensuivent, la police propose d’"aller porter plainte au commissariat de Noailles".

Plus tard, les flics ont lancé au moins une charge violente sur le Cours Julien, matraquant les personnes tombées à terre, et adoptant une attitude viriliste et violente, multipliant les provocations. Dans l’ensemble, les flics de la BAC et de la Municipale semblaient totalement décomplexés et bien décidés à se "faire plaisir". Et ce n’est pas les quelques canettes qui auraient volé qui justifient un niveau de violence tel que celui-ci.

Selon un article publié aujourd’hui sur le site de La Provence, il y aurait eu une interpellation.

Tout s’est terminé aux alentours de 4h30 du matin après que le voisinage proteste contre les chiens de la brigade canine qui eux, faisaient un sacré boucan.
Comme souvent, leur intervention a provoqué beaucoup plus de troubles pour le voisinage que s’ils s’étaient abstenus.

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