Stop au génocide Palestinien et la politique coloniale de Nethanyahou

Le 28 février, pendant la nuit 2 banderoles dénonçant le génocide Palestinien ont été accrochées sur le batiment du Parc Longchamp. Au matin, vers 9h30 elles avaient déjà disparu.

35000 personnes, dont 5000 enfants, c’est le nombre de Palestien.nes qui ont été tué.es* depuis le 7 octobre . 2,2 millions de personnes, soit presque la totalité de la population de Gaza sont menacé.es de famine. Israël prive délibérément les Gazaoui.e.s d’électricité, de nourriture et d’eau potable. 1.7 millions de personnes (dont la motié sont des enfants) ont été déplacées depuis le début du génocide, et vivent dans des conditions sanitaires effroyables.

Israel s’attaque maintenant aux dispositifs humanitaires et profite des moments de distribution pour continuer le massacre de la population gazaouite. Cette semaine, après avoir largué des bombes sur les pécheurs qui tentaient de récupérer des colis alimentaires largués par avion, Israel et ses tanks ont ouvert le feu sur les palestien.nes récupérant de la nourriture auprès de convois tout juste rentrés dans l’enclave Gazaouite. 112 personnes au moins ont été tuées et 800 auraient été blessées par balles.

A Marseille, on peut voir sur les panneaux publicitaires des messages en soutien aux otages Israéliens mais toujours pas un mot pour les dizaines de milliers de Palestinien.nes tué.es par Israel. Et lorsque des messages de solidarité ou de dénonciation du génocide apparaissent dans la ville, ils sont effacés dans les heures qui suivent. Nous constatons la réactivité impressionnante des pouvoirs locaux pour les faires disparaitre. En témoigne le drapeau de la Palestine peint sur les marches du Cours Julien (un espace régulièrement peint par des artistes) par deux fois recouvert en moins de 24 heures par les services de la mairie. Pareil pour les tags en soutien à la Palestine qui sont effacés beaucoup plus rapidement que les autres.

Cette dynamique nous rappelle la répression démesurée des premiers rassemblements d’octobre et novembre 2023, ayant donné lieu à des amendes, des gardes à vue et des perquisitions. Cette précipitation clarifie le postionnement de la mairie de Marseille, et plus généralement des institutions étatiques en France.

Le 26 janvier, quelques heures après la décision historique de la Cour Internationale de Justice affirmant le « risque » génocidaire à Gaza, Benoit Payan décide de suspendre les 80 000€ d’aides versés à l’UNRWA (la seule organisation implantée dans la bande de Gaza sous le blocus et dans les camps de réfugiés palestinien.nes de la West Bank et des pays frontaliers) - plus tard, sous la pression de collectif et d’asso il finit par rétablir cette aide - mais refuse de reconnaître le génocide en cours (lors du conseil municipal du 16 février Payan dit qu’il refuse que le terme génocide soit employé ).

Face aux politiques coloniales et impérialistes, à ce manque d’humanité et cette obstination à nier la gravité de la situation, nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses, individus, collectifs et associations à Marseille et ailleurs, à nous y opposer publiquement en soutien à la resistance palestinienne. Nous invitons chacun.e à se mobiliser en ce sens. Leur détermination à nous faire taire ne fait que renforcer notre détermination à nous exprimer.

Visibilisons le génocide Palestinien ! Lachez vos banderoles, vos drapeaux, repeignons la ville aux couleurs de la Palestine ! Attaquons la politique coloniale de Nethanyahou et les gouvernements et entreprises qui la soutienne !

* nous regrettons d’avoir écrit "morts" plutôt que "tués" sur la banderole

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