A Lyon, 500 personnes sont parties en manif sauvage dans les rues du centre après un appel à rassemblement à 18 heures places des Terreaux. Le local du parti socialiste de la Croix-rousse a été complètement saccagé, ses vitres brisées et son mobilier sorti dans la rue. Un peu plus tôt, c’est le commissariat du quartier qui avait été attaqué par la manifestation, et qui lui aussi y a laissé des vitres et la façade. Près de 1000 personnes manifestent à ce moment-là. Finalement, le cortège occupe un collège désaffecté pour une heure, avant d’en être viré par la BAC. Une interpellation.
A Caen, le local du parti socialiste est là aussi vidé de tout son contenu par les manifestant-e-s. Il est ensuite rebaptisé ’Parti Capitaliste’.
A Paris, manifestation devant l’Assemblée Nationale. La police charge et fait usage de lacrymogènes.
A Nantes, la manifestation attaque la Mairie socialiste, la taggue et tente de briser ses vitres. S’ensuivent quelques affrontements avec la police jusqu’à minuit.
A Grenoble, la manifestation a elle aussi donné lieu à des affrontements avec la police, plusieurs vitrines de grands magasins ont été défoncées, ainsi que celle du Dauphiné Libéré, la presse-poubelle locale. Une personne a été interpellée.
A Toulouse, une manif sauvage de 2000 personnes qui se dirigeait vers le local du Parti Socialiste a été brutalement attaquée, gazée et matraquée par la police. Au moins 3 arrestations. Une deuxième manif sauvage a lieu, des banques sont attaquées ainsi que des panneaux publicitaires.
A Montpellier, la manifestation s’en est elle aussi prise au local du Parti Socialiste ainsi qu’à plusieurs vitrines de banques, des affrontements avec la police et des incendies de poubelle. Au moins une arrestation.
A Dijon, une permanence du Parti Socialiste a elle aussi été attaquée lors d’une manifestation nocturne et y a perdu sa vitrine. Les banques aux alentours ont été visées de la même façon.
A Tours, la police disperse violemment la manifestation en utilisant grenades de désencerclement et gaz lacrymogènes et charges de la BAC. Au moins une arrestation.
A Narbonne, les rues du centre-ville ont été recouvertes de tags contre l’utilisation du 49.3 et pour appeller à la révolte.
A Lille, une tentative d’autoréduction en supermarché a eu lieu.
A Rennes, Bordeaux, Besançon et ailleurs plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans les centres-ville.
Et des déclarations de solidarité ont lieu de la part de camarades d’Italie, d’Espagne, de Belgique...
Et à Marseille :
On est 49.3 fois plus motivé-e-s !
Après le passage en force à l’aide de l’article 49.3 pour éviter de faire voter la Loi Travail au Parlement (ce même jour de grâce qu’est le 10 mai où l’état d’urgence a été reprolongé de deux mois, une bien belle (...)