Au cours de ces longs mois de grève de la faim, de nombreuses actions de solidarités du mouvement anarchiste international ont eu lieu, partout autour du monde : barricades au Chili, attaque à l’explosif en Bolivie, manifestations offensives en Italie, grève de la faim solidaires d’autres prisonniers en Grèce ou en France, sabotage en Allemagne, attaques d’entreprises collaborant avec le système carcéral…
Dans un contexte où les crises s’accentuent toujours plus, la répression de l’État cherche partout à terroriser les volontés de révoltes. En s’abattant sur des individu-es, en les isolant du reste du mouvement révolutionnaire, l’État tente de répandre la terreur, d’instaurer la paralysie. La peur doit maintenant changer de camp. Si Alfredo venait à mourir des suites de sa lutte contre le régime 41 bis nous ne laisserons pas cela impunie. Nous ferons regretter aux responsables leurs décisions, nous leurs ferons payer le prix de leur cruauté.
Ce régime visant à rendre invisible et muet celles et ceux qui le subissent, nous laissons pour conclure la parole à Alfredo :
« Je ne l’accepterai pas et je ne me rendrai pas ; je continuerai ma grève de la faim pour l’abolition du 41bis et de la perpétuité incompressible jusqu’à mon dernier souffle, afin de faire connaître au monde ces deux abominations répressives de ce pays. Nous sommes 750 dans ce régime et c’est aussi pour cela que je me bats. Avec à mes côtés mes frères et sœurs anarchistes et révolutionnaires. Je suis habitué à la censure et aux écrans de fumée des médias, dont le seul but est de monstrifier tout opposant radical et révolutionnaire.
Abolition du régime 41 bis.
Abolition de la perpétuité incompressible.
Solidarité avec tous les prisonniers anarchistes, communistes et révolutionnaires du monde entier.
Toujours pour l’anarchie. »
(déclaration du 5 décembre dernier)
des compañeras