Arrestations du carnaval : à la recherche de vidéos

Parmi les arrestations faites lors de la soirée "pré-carnaval" (dans la nuit de samedi 9 à dimanche 10 mars), l’une d’entre elle, très violente, a eu lieu devant le Jazz Burger (un snack qui donne sur la Plaine, entre la pharmacie et le bar de la Plaine). Nous recherchons des vidéos enregistrées le 10.03.19 entre 01:50 et 02:10.

La personne interpellée passe en procès dans quelques jours. Pour appuyer sa défense nous recherchons une vidéo de la scène qui a été visionnée tout de suite après l’arrestation par un autre témoin de la scène. La vidéo que nous recherchons montre l’ensemble des évènements relatés ci-dessous. Si vous avez des informations la concernant, contactez-nous à legalteam-marseille@riseup.net

Contexte : Il est 2:00 du matin. Après les premières échauffourées en fanfare devant les grilles du chantier de la Plaine, la tension est un peu redescendue et le cortège musical se dirige vers le Cours Julien.

Déroulé des faits jusqu’à l’arrestation :

Vers 2h00 du matin, au bout de la rue St Michel, à côté de la pharmacie qui donne sur la Plaine, trois policiers nationaux casqués frappent au sol une passante habillée en trench-coat beige. L’incident a lieu sans motif apparent ; une personne sort son téléphone et commence à filmer la scène, jusqu’à la fin de l’arrestation.

Plusieurs passants aux alentours se précipitent en criant dans leur direction pour faire cesser la bastonnade ; les flics reculent, la passante se relève. Puis les flics chargent à nouveau en tirant des gaz lacrymo pour disperser la maigre foule (une quinzaine de personnes) qui s’est rassemblée autour. En réaction aux gaz, les gens se dispersent dans différentes directions ; certains, dont la personne interpellée, courent en direction de la rue St Pierre.

À ce moment là, trois types de la BAC habillés en civil et sans brassards se jettent sur un des types qui s’était interposé. Ils sortent leur matraque télescopique, le frappe, le plaque contre le mur du Jazz Burger, puis le mettent à terre. Ils sont rapidement rejoint par plusieurs policiers en uniforme qui encerclent l’arrestation.

Plusieurs personnes se mettent à filmer et à photographier la fin de l’arrestation où l’on voit les policiers autour de la personne interpellée ; un BACqueu le maintient au sol en l’étranglant jusqu’à ce qu’il perde connaissance. Puis les flics le relève (il a la gueule en sang) et le conduisent derrière le mur de la Plaine.

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