Breves du ailleurs dans le mouvement.

Malgré les matraquages défaitistes dans la ’grande presse’, rien n’est terminé dans ce mouvement. Petite revue de presse de ce qu’il s’est passé ces derniers jours, en attendant le 28 avril.

A Lyon, dans la soirée du 20 avril, une manifestation sauvage a déambulé dans les rues au départ de la Nuit Debout, réunissant 300 personnes déterminées. Une prise de parole au micro avait proposé de choisir la destination de la manif ensemble, ce qui a rapidement été suivi. ’Grève, blocage, manif sauvage’ résonne pendant que les gens vont en direction des locaux de la Police aux Frontières (PAF) en criant leur solidarité avec les sans-papiers : la devanture est taguée, ainsi qu’un véhicule, puis les vitres du bâtiment et des véhicules sont détruites (et paf la PAF !). Plus tard, c’est au tour du Tribunal de Grande Instance d’être attaqué : les portes vitrées tombent et les slogans se lèvent sur la façade. Et les vitres d’une banque vont tomber elles aussi.

A Paris, dès la matinée du mercredi 20, plusieurs blocages simultanés ont eu lieu près de Gare du Nord : le Subway, le Quick et le Mac Donald’s. Après 6 heures de nasse policière (et autant d’heures de blocage de tout le quartier, donc, hyper efficace), tout le monde repart sans arrestation.
Le 15 avril, une manifestation nocturne s’en est prise aux banques, à la CFDT et au Pôle Emploi.

A Grenoble, le Mac Donald’s a lui aussi reçu une visite peinturluresque d’une manifestation.

A Rennes, 1000 personnes sont parties en cortège sauvage sous un étroit encadrement policier ce 20 avril. Le 15, le siège du Front National et une banque ont été saccagés au cours d’une manifestation.

A Besançon, dans la nuit du 20 avril, la Chambre de Commerce et d’Industrie a elle aussi été attaquée, des vitrines brisées et la façade repeinte.

A Tours, la fac a été bloquée pour une journée le 20 avril, tout comme à Marseille. A priori, celui-ci n’a pas été reconduit le 21.

A Nantes, au cours de la manifestation du 20, des affrontements ont de nouveau eu lieu entre les manifestant-e-s et la police, caillasses contre lacrymos.

A Lille également, les manifestant-e-s ont décidé d’attaquer les vitrines de grands magasins et autres banques et profiteurs au cours de la manifestation du 20. Les flics sont entrés de force dans les locaux de la CNT en cassant la porte.

A Noisy-le-Sec, le 19 avril, les lignes du RER ont été immobilisées plusieurs heures du fait d’un sabotage, provoquant de gros bobos au portefeuille.

A Brest, le 16 avril (le même soir qu’à Marseille), une manif sauvage nocturne est partie dans le centre-ville et s’en est prise aux banques tout en chantant des slogans.

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