Le tract en pièce jointe avait été préparé ainsi que deux banderoles sur lesquelles étaient écrit : "Ni flingues, ni armée ! On n’est pas des chairs à canon" et "Plutôt chômeurs que militaires".
A peine les banderoles déployées, un responsable va chercher les flics municipaux au commissariat. Une quinzaine de pandores rappliquent directement en mode vénère, nous arrachent les banderoles, et nous dégagent à coup de matraque. "C’est l’état d’urgence, le chef c’est moi !" et "Vous avez déjà fait votre manifestation hier, dégagez maintenant !", nous crie le supérieur.
A 13h57, nous voilà donc pourchassés dans les rues d’Alès, un copain a du aller en urgence à l’hôpital, frappé dans le dos à coup de matraque, plusieurs autres se sont fait contrôler par la Bac.
Leur attitude très agressive ne fait que confirmer le contenu du message que l’on voulait faire passer...
Contre toutes les armées et tous les uniformes !