7 janvier 2015 : attentat meurtrier à la rédaction de Charlie Hebdo. Quelques heures après, c’est la fusillade de l’Hyper Casher à Vincennes. L’horreur est à son comble et la réaction unanime.
Sous le coup de l’émotion, 4 millions de personnes descendent dans la rue. Pourtant, le mot d’ordre de cette mobilisation reste flou et le consensus dérangeant.
Très vite, la mobilisation nationale se transforme en « Union nationale ». Le discours guerrier pointe, qui permet de réunir dans une unité non moins fantasmée (la communauté nationale), ce qui est divisé au niveau social.
Cette « unité nationale », dans le contexte actuel, signifie légitimer la politique coloniale occidentale et la guerre que le capital mène de manière internationale : celle contre les prolétaires, quelle que soit leur couleur ou leur religion. Pour l’instant, elle entraîne une hausse cumulée du racisme, de l’islamophobie et de l’antisémitisme. Et bien sûr, un renforcement du sécuritaire...
Nous pensons qu’il est nécessaire de discuter et de s’organiser pour faire exister un autre discours, et pour dépasser les divisions du prolétariat que l’Etat nous impose. Nous vous invitons à discuter de ces questions.
Le 16 mars 2015 à 18h au Kiosque, 38 rue Clovis Hughes, à la Belle de Mai.