1790 : Emeute à Marseille, où la foule s’empare de trois forts de l’armée et abat le commandant du fort Saint-Jean.
1808 : A Madrid, soulèvement de la population Madrilène contre l’occupation française. La répression sera cruelle et plusieurs milliers d’espagnol-e-s sont tué-e-s. C’est le début de la guerre d’indépendance contre Napoléon.
1879 : En Espagne, création clandestine du Parti Socialie Ouvrier Espagnol (PSOE), qui est à présent un parti de pourris parmi les autres.
1902 : Aux Etats-Unis, grève de 200.000 mineurs pour obtenir un meilleur statut de travail et la reconnaissance de leur syndicat.
1919 : A São Paulo au Brésil, une grève générale mobilise plus de 50.000 personnes.
1933 : En Allemagne, Hitler interdit les syndicats.
1945 : Berlin et l’Italie capitulent devant l’avancée des troupes Alliées et soviétiques.
1946 : Aux Etats-Unis, une tentative ratée d’évasion de la prison d’Alcatraz débouche sur l’épisode connu sous le nom de ’Bataille d’Alcatraz’, lors de laquelle deux gardiens de la prison sont tués.
1964 : Dans le port de Saigon au Vietnam, le Viet-Cong coule le navire USS Card de l’armée américaine avec des explosifs.
1966 : A Madrid et à Pampelune, en plein régime franquiste, des manifestations débouchent sur de violents affrontements contre la police fasciste.
1967 : A Sacramento, les Black Panthers manifestent contre la loi sur la législation sur les armes à feu.
1968 : A Paris, Mai 68 commence, les étudiant-e-s se réunissent à Nanterre. La direction de l’université décide de la fermer administrativement, ce qui poussera tout le monde à se rediriger le lendemain vers la Sorbonne.
1972 : En Italie, les Brigades Rouges rentrent dans la clandestinité complète. Jusqu’ici, leurs actions suivaient le mouvement ouvrier et n’étaient pas spécialement séparées et différentes d’autres expressions du mouvement. Dès lors, la clandestinité est pensée en tant que stratégie à part entière dans le cadre d’un processus révolutionnaire.
1975 : A Lima, une grève de la police cumulée à de grandes manifestations populaires créent un chaos rarement égalé dans la ville, des réappropriations par la population de sièges de journaux qui appuyaient le gouvernement, etc. L’armée descend dans la rue pour réprimer le soulèvement, abattant 86 personnes, en blessant 155 autres et arrêtant 1012 autres.
1978 : Le ’Groupe pour l’extension du premier mai aux jours suivants’ attaque trois ANPE à l’explosif.
1998 : En Inde, plus de 200.000 personnes manifestent contre la tenue d’un sommet de l’Organisation Mondiale du Commerce.
2005 : A Athènes, le groupe Lutte Révolutionnaire pose des explosifs contre le ministère du Travail.
2012 : - A La Paz en Bolivie, la FAI-FRI (Fédération Anarchiste Informelle – Front Révolutionnaire International) incendie des distributeurs de billets en soutien aux prisonniers anarchistes.
- A Athènes, la ’Patrouille antifasciste métropolitaine’ incendie l’auto de Themis Skordeli, candidat du parti néonazi Aube Dorée.
2016 : A Santiago du Chili, un engin explosif détonne devant un centre d’entraînement de la police nationale, sans qu’aucune revendication ne soit directement laissée sur place.
2018 : Dans le XIXème arrondissement de Paris, histoire de donner un peu de continuité au premier mai, une camionnette de Vinci et une voiture avec une plaque diplomatique sont incendiées par "des amateurs du désordre" en solidarité avec les prisonniers du premier mai et d’autres anarchistes incarcérés.