1831 : A Lyon, le peuple entier se soulève pour le deuxième jour de suite : c’est l’insurrection des Canuts, qui s’empareront de l’Hôtel de Ville le lendemain. Selon l’éphéméride anarchiste (lien en bas de page), "Les ouvriers prennent possession de la caserne du Bon Pasteur, pillent les armureries. Plusieurs corps de garde de l’armée ou de la garde nationale sont attaqués et incendiés. Les ouvriers se rendent maître de la ville, qui est évacuée par les autorités. La bataille est rude. Environ 600 victimes dont environ 100 morts et 263 blessés côté militaire, et 69 morts et 140 blessés côté civil.".
1902 : A Buenos Aires, "le gouvernement argentin vote la loi dite "Loi de Résidence" ; elle va permettre une répression ouverte de tout l’appareil d’Etat contre le mouvement social et en particulier contre les anarchistes alors fort influents.
Par cette loi, le pouvoir s’arroge donc le droit "d’expulser tout étranger dont la conduite pourrait compromettre la sécurité nationale, perturber l’ordre public ou la tranquillité sociale (...)" Pour permettre les arrestations, expulsions et autres déportations massives, le gouvernement décrétera l’Etat de siège jusqu’au 6 janvier 1903. Les activités syndicales anarchistes et socialistes seront en fait totalement paraysées jusqu’en février et plusieurs journaux anarchistes disparurent." Là encore, repris de l’éphéméride anarchiste.
1910 : A Rio de Janeiro, le marin João Cândido prend la tête d’une mutinerie à bord des navires de guerre, qui arborent ensuite le drapeau rouge, et s’empare du navire-amiral, dont il fait braquer les canons en direction des principaux de la ville. Il exige que l’usage du fouet soit aboli et une amnistie pour les mutins, ce qui sera accordé dans la journée. Il rend alors les armes après que les accords soient signés, et lui et les autres mutins seront fusillés et les châtiments reprennent.
1923 : A Buenos Aires, l’anarchiste Desiderio Funes tire sur Manuel Carles, le responsable de la Ligue Patriotique Argentine, un groupe fascisant.
1936 : A Barcelone, près de 500.000 personnes participent au cortège funèbre lors de l’enterrement de Buenaventura Durruti, responsable anarchiste de l’une des principales colonnes de lutte contre l’armée franquiste et porteur d’espoir d’une révolution sociale et libertaire.
1971 : A Lurgan en Irlande du Nord, un membre de l’IRA, Michael Crossey, meurt accidentellement lors de l’explosion d’une bombe qu’il était en train de préparer.
1972 : A Ballinahone dans le comté de Derry, l’IRA abat un soldat de l’Ulster Defence Regiment (UDR).
1975 : A Crossmaglen près d’Armagh en Irlande du Nord, l’IRA abat trois soldats de l’armée britannique en poste dans une base d’observation.
1977 : A Milan, deux attentats à l’explosif sont réalisés dans la soirée par le groupe révolutionnaire Prima Linea : la caserne de carabinieri en construction de Abbiategrasso saute, tout comme le siège du commandement des Vigiles Urbains de via Filipetti, touché par deux bombes au nitrate.
1990 : Près de Strabane en Irlande du Nord, le militant de l’INLA (Irish National Liberation Army) Alexander Patterson est tué par deux soldats de l’armée britannique en civil.
2011 : A Providencia au Chili, des émeutes ont lieu alors que la police protège une manifestation de nostalgiques de Pinochet qui honoraient un ex-colonel de la dictature. Les contre-manifestant-e-s, refusant de laisser l’événement se dérouler en paix, voulaient à tout prix perturber les pinochetistes.
2012 : A Athènes, une bombe explose devant la maison d’un procureur adjoint.
- A Santiago du Chili, de violents affrontements ont lieu lors d’une manifestation étudiante, à renforts de molotovs et d’énormes pavés.
2014 : En France, de nombreuses manifestations ont de nouveau lieu suite à la mort de Rémi Fraisse lors des mobilisations contre le barrage de Sivens. A Toulouse, des affrontements se déclenchent, des barricades sont dressées et enflammées.