Ephéméride des luttes : 30 janvier

L’éphéméride des luttes du 30 janvier est résolument contre le nucléaire et contre la guerre. Deux choses qui sont d’ailleurs en grande partie liées, puisqu’on nous laisse toujours plâner le risque de la guerre totale au-dessus de la tête.

1835 : Attentat contre le président des États-Unis Andrew Jackson, par Richard Lawrence, qui tire deux coups de feu sur lui sans parvenir à le toucher.

1948 : A New Dehli, Gandhi est assassiné par une fanatique religieuse.

1968 : Au Vietnam, offensive du Têt du Front National de Libération : celui-ci lance plus de 100 attaques simultanées, déclenchant plus de 36 révoltes populaires contre l’occupant américain.

1970 : Dans l’est de Los Angeles, des émeutes éclatent lors de manifestations contre la guerre du Vietnam et la politique belliqueuse des USA en général.

1972 : En Irlande du Nord, à Derry, c’est le Bloody Sunday : l’armée britannique ouvre le feu sur la foule et tue 13 personnes. Les processus de paix et les discours pacifistes en prennent un sacré coup.

1977 : En Italie, des milliers de personnes occupent la gare de Montalto di Castro conte l’installation d’une centrale nucléaire dans la commune. La voie Rome-Turin est bloquée pour de nombreuses heures.

1978 : A Barcelone, cinquante anarchistes sont arrêtés et "accusés de vouloir reconstruire la Fédération Anarchiste Ibérique" alors que Franco est mort.

1980 : A Plogoff en Bretagne, dans le cadre de la lutte contre l’installation d’une centrale nucléaire, toutes les entrées de la ville sont barricadées contre l’arrivée des fourgons de police et d’une « mairie annexe » (puisque le maire refusait de réaliser l’enquête « d’utilité publique » de la centrale). Les barricades sont recouvertes de produit inflammables. C’est à 4 heures du matin du jour suivant que tout se déchaîne. Le bon documentaire Plogoff : des pierres contre des fusils retrace toute l’histoire de cette lutte victorieuse.

1982 : A Chooz dans les Ardennes, une manifestation antinucléaire sabote une foreuse puis des affrontements se déclenchent contre la police. Un manifestant est arrêté et le reste dresse des barricades pour empêcher les fourgons de l’embarquer, jetant des pierres et des molotov. Il faudra plusieurs heures aux camions pour réussir à passer. Ici un récit de cette lutte sur plusieurs années, et ici un lien vers un documentaire.

1990 : Mac Donald’s peut enfin ouvrir un restaurant en Union Soviétique.

1998 : A Séville en Andalousie, des membres d’ETA abattent le conseiller du Partido Popular (droite, équivalent à l’UMP française) Alberto Jiménez-Becerril et son épouse Ascensión García.

2012 : A Paris, les locaux de la Protection Judiciaire de la Jeunesse sont attaqués et la vitrine brisée en solidarité avec les personnes arrêté-e-s et incarcérées pour le saccage de la PJJ de Labège, près de Toulouse et contre l’exploitation des mineurs incarcérés.

2015 : En Catalogne, de nombreuses banques et distributeurs de billets sont sabotés en solidarité avec les anarchistes arrêté-e-s dans le cadre de l’opération Pandora.

2017 : A Bruxelles, un véhicule d’une entreprise de sécurité privée est incendié en solidarité avec l’anarchiste Damien Camélio, en prison en France après avoir été condamné à dix mois pour la manifestation émeutière du 14 avril 2016 dans le cadre de la lutte contre la Loi Travail.

PS :

Voir aussi l’éphéméride anarchiste du 30 janvier.

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