La Déviation - lieu de recherche artistique et autogéré à l’Estaque -
Reçoit :
La fanfare punk de Marteau Matraque
Les entrées sont reversées aux artistes et le bar / bouffe à La Déviation pour aider le lieu dans son auto-gestion.
Vendredi 27 septembre - 21h
La Déviation cherche les coups et invite Marteau Matraque,
Fanfare punk formée en 2006 aux multiples influences allant entre autre du FreeJazz à Tom waits, on vous laisse tapoter le terrain..
"Le troisième album de Marteau Matraque, Danse ta colère, offre avec son esthétique résolument punk un précipité de la force de frappe de ce groupe qui n’a pas de contondant que le nom. Sous la forme d’une petite fanfare qui fait parfois songer à la rencontre improbable entre De Kift et le Youngblood Brass Band, Marteau Matraque mélange toujours efficacement la batterie hyperbolique d’Emmanuel Scarpa et les bouillantes écorchures du baryton de Damien Sabatier. Un morceau comme « Black », où s’exprime la puissance du tromboniste Olivier Bost et du trompettiste Baptiste Sarat, pourrait même évoquer une plus grande formation. Shoot d’énergie garanti."
Franpi Barriaux - Citizen Jazz
Avec :
Damien Grange (voix)
Baptiste Sarat (trompette)
Olivier Bost (trombone & composition)
Damien Sabatier (saxophone baryton)
Emmanuel Scarpa (batterie)
Trève de blabla :
https://marteaumatraque.bandcamp.com/
et d’une pierre deux coups...
>>> thunes :
Entrées / Adhésion / bouffe à prix libre
bar à prix fixe
https://www.facebook.com/events/2189328311179280/
Située à l’Estaque dans une ancienne usine, la Déviation rassemble des espaces de recherches artistiques.
La Déviation tend à constituer un lieu d’échanges, de compétences et de savoirs, de rencontres et de créations. Un lieu où le temps et l’espace nous appartiennent. Nous invitons chaque artiste permanent ou accueilli à prendre part à l’organisation commune et à imaginer les évolutions possibles du projet. La Déviation tente de saisir l’impossible
COLLECTIVISATION
Nous travaillons à la Déviation contre une privatisation de l’espace. Ce pourrait être le contraire d’un co-working. Comment chacun peut devenir propriétaire d’usage de tous les outils de production de la Déviation ? Comment aucun espace n’est désigné à une personne, mais demeure utilisable par tout le monde ?
RECHERCHE
Nous défendons à la Déviation une recherche esthétique, c’est-à-dire des formes minoritaires, des formes qui tentent de creuser quelque chose de nouveau, des formes qui sont à la marge. Ce sont des formes artistiques qui cherche aller à l’encontre des formes dominantes du monde de l’art et de la Culture.
AMITIÉS
Nous essayons de construire à travers les rencontres des amitiés et alliances, car nous croyons qu’une résistance globale et la construction d’un monde nouveau ne pourra se faire sans camarades. Avec personne il n’est mieux possible de se disputer qu’avec des vrais amis.
DÉSIRS
Nous essayons à ce que La Déviation puisse répondre aux désirs individuels, qu’elle soit la possibilité d’une réalisation de l’impossible, toujours et à chaque fois de nouveau. Comment les désirs individuels peuvent-ils cheminer à travers la construction collective et la faire bouger, comment la construction collective peut être un terrain de libération et d’émancipation individuelle du désir et non une loi castrateur ?
Qui ? Nous sommes une équipe d’une vingtaine de personnes, rassemblées depuis trois ans autour de ce désir de création d’un lieu alternatif à Marseille. Les membres sont pour la plupart issus d’études d’art (théâtre, architecture, arts plastiques).
Quoi ? Nous venons d’acheter collectivement (c’est une asso la propriétaire ) une ancienne cimenterie à l’Estaque, chemin de la Nerthe, pour pérenniser ce que nous avons déjà mis en place depuis 4 ans : un lieu de vie, de travail et d’activités artistiques. L’espace de 1000m2 (sur une parcelle de 2000 m2) est réparti ainsi : guinguette, studio musique, théâtre, salle de danse, ateliers art pla / constructions, bureaux, dortoirs pour les artistes en résidences, jardins, poulaillers et ruches !
Comment ? Nous sommes mus par les mêmes désirs d’émancipation vis à vis des institutions. Nous avons dans un premier temps financé nous-mêmes la location du bâtiment, et sommes devenus propriétaires grâce à des dons mais surtout grâce à de nombreux prêts de particuliers (c’est à dire sans passer par les banques !). Maintenir une programmation ouverte au public nous permet aussi de nous soutenir dans cette démarche car nous devons rembourser tous les mois une partie des prêts.
La Déviation fait partie du réseau de lieux auto-gérés le CLIP, qui réunit des associations propriétaires, et qui prévoit de poser son veto pour éviter toute revente des lieux. Le CLIP est notre garde-fou ; pour éviter toute revente du lieu et donc de participer à la spéculation immobilière. La Déviation ne peut désormais plus qu’être cédée à un collectif socio-culturel sans but lucratif. Nous sommes tous bénévoles.