Alors que le chômage de masse et la précarisation du travail sont notre quotidien, le gouvernement continue de casser nos droits, nos conditions de vie et de faire des cadeaux aux plus riches. La casse des services publics dans un contexte de crise économique fait peser sur nos épaules notre propre survie : il devient trop cher de se nourrir convenablement, de se vêtir, de se loger, de se soigner.
Cette situation aggrave les inégalités sociales et économique dont les femmes et minorités de genre sont déjà victimes. Nos conditions de travail sont précaires, nous sommes moins bien payé·es, nos emplois sont mal reconnus. Nous devons aussi assumer des doubles travails lorsque nous sommes dans un foyer hétérosexuel : après le travail salarié, le travail domestique et reproductif. Nous nous occupons des enfants, du repas, des courses, de tenir les comptes etc. Ce n’est ni plus ni moins de l’exploitation : économiser sur nos vies pour faire plus de profits.
En tant que féministes, nous pensons que tout cela n’est pas une fatalité ! Nous pensons que nous pouvons et devons construire des mobilisations pour essayer de reprendre du pouvoir sur nos vies, et en particulier de rendre accessible à toustes le logement, la santé, l’alimentation de bonne qualité, l’énergie !
Pour toutes ces raisons, nous appelons à rejoindre le mouvement de grève du jeudi 29 septembre et à y constituer des cortèges féministes !
Notre lutte pour des vies dignes ne s’arrêtera pas là : construisons dès à présent la grève féministe du 8 mars 2023 ! Mobilisons-nous massivement pour changer nos conditions de vie !