Le 23 septembre (voir l’appel sur solidaires.org) auront lieu des manifestations contre le racisme et les violences policières, à l’appel de collectifs de lutte, de syndicats, d’associations, et d’orga politiques. Cela intervient 3 mois après l’assassinat de Nahel à Nanterre par des flics.

Il y a eu une réponse immédiate dans les rues, forte, sincère. Puis il y a eu les mensonges et les faux débats médiatiques, d’autres meurtres policiers, des centaines de peines de prison, des manifs de flics, et en août on n’en parle plus.

Cette journée du 23 septembre correspond à un agenda plus lent. Sous des mots d’ordre unitaires.

Mais nous appelons à se réunir en septembre pour élargir les revendications contre les violences d’Etat, et réfléchir à notre offensivité contre la répression au quotidien.

Grâce aux familles de victimes et aux collectifs de lutte qui œuvrent au quotidien pour obtenir justice et vérité, pour mettre en lumière les crimes policiers, leur racisme systémique, le meurtre de Nahel n’a pas pu être dissimulé. Grâce à toutes les personnes qui se sont révoltés dans les premiers jours, personne n’a pu fermer les yeux.

En Septembre, alors que les médias vont se réintéresser à la question en reproduisant un discours criminalisant pro-répression, il semble important relayer les revendications portées par les collectifs Vérité et Justice depuis des années, de lutter contre l’appareil policier médiatique judiciaire pénitentiaire raciste.

Pour élaborer les discours et actions que l’on voudrait porter autour du 23 septembre, au-delà d’une superficielle réforme de la police (qui ne serait qu’une nouvelle couche de peinture), retrouvons-nous pour en parler le dimanche 10 septembre à 17h30 à La Dar centre social autogéré, 127 rue d’Aubagne.

Aux révoltes l’Etat français ne répond que par la répression, la prison, la mutilation et le meurtre. Unissons-nous !