« Jusqu’à nouveau désordre » Carnaval est en suspens

C’est pas la mort dans l’âme, mais la vie entre les dents que Carnaval suspend son joyeux déboulé dans les rues de la Plaine, Noailles et Belsunce.

L’expérience nous dit qu’à chaque catastrophe, les morbidités ambiantes profitent de l’état de choc. Tout comme les effondrements du 5 novembre 2018 ont permis à la mairie d’accélérer l’évacuation des pauvres d’en ville, la peste moderne du coronavirus servira à coup sûr de prétexte pour imposer encore plus d’injustice et de contrôle social.

Mais là, il n’y a plus le choix. Il va falloir patienter un peu pour que l’esprit vengeur du Carnaval renaisse de ses cendres et vienne mettre le compte à la mort et à sa gueule enfarinée. En attendant, serrons-nous les coudes et mouchons-nous entre deux orteils.

Nota-bene : Pour le gouvernement, ce qui est « utile à la vie de la nation », c’est le guichet de banque, le confessionnal et l’isoloir. Pas les bars, ni les fêtes de quartier. Le temps venu, Carnaval saura tordre le cou à pareilles foutaises. La vraie vie vaincra. Carnaval prend date.

Et pourquoi pas, vu que le printemps s’annonce confiné, fêter la fin du couvre-feu avec les feux de la Saint-Jean ?

A lire aussi...