On apprend via Attaque une bien belle nouvelle : un incendie survenu sur un site de Télédiffusion de France (TDF) situé près de Marseille, le deuxième plus important de l’Hexagone, privait ce mardi matin 3,5 millions de personnes de télévision TNT et de radio. Si la Provence parle de vandalisme et quand bien même il ne s’agisse pas d’un émetteur 5G, cette attaque fait echo aux dizaines d’autres en France et partout dans le monde. Rien qu’au mois de novembre, les ondes ont pris un sacré coup de chaud...
Comme à Cergy-Pontoise il y a quelques jours où "des armoires de raccordement à la Fibre ont encore été vandalisées. Dans le quartier des Larris, avenue de la Palette, à Pontoise, les installations primaires, comprenant les têtes de ligne et doit s’atteler désormais à recâbler les jarretières (fils de fibre optique), ont même été incendiées."
Ou à Bologne le 23 novembre où "un incendie la nuit dernière, vers 4h30, a sérieusement endommagé des relais de téléphonie sur un parking de la via Bellaria, entre les villes de Bologne et San Lazzaro di Savena.
Ou encore en Isère le 17 novembre ou une antenne a cramé à la Chapelle de Surieu, dans l’Eure le 14 novembre où des armoires de fibre optique ont cramé, quelques jours plus tôt encore en Isère le chantier d’une antenne 4G avait été saboté, ou encore tout début novembre à Toulouse une antenne relais 5G a pris feu dans la nuit, dans le quartier Rangueil...
A quelques jours de la mise en service de la 5G à Marseille et dans le climat d’une campagne de sabotage intensive des antennes, pas étonnant que la Provence, porte parole de l’état et de ses sbires en armure, parle seulement de vandalisme pour dépolitiser une action de resistance à l’enfer technopolicier qui nous attend... Que ce soit pour mettre des batons dans les roues de la videosurveillance ou pour ne plus voir et entendre les discours de Macron et Darmanin.