C’est contre les ordonnances et contre la réforme du Code du Travail que ces mobilisations ont lieu. Les milieux routiers et les raffineries sont encore des bastions où les organisations syndicales sont plutôt solides, en plus d’être des secteurs stratégiques de l’économie.
En effet, bloquer les dépôts de carburant et entraver la circulation des marchandises tape dans la dynamique des flux du capitalisme. On l’avait vu l’année dernière, quand de nombreux dépôts étaient bloqués et que des pénuries de carburant avaient eu lieu dans de nombreuses régions de France. Bien que le gouvernement possède des réserves de carburant pour 90 jours en cas de crise majeure, ce qui sous-entend un mouvement très fort pour tenir dans la durée et avoir un impact dans la durée.
Souhaitons que les paroles du secrétaire général de la CGT transports : "Les barrages et les blocages ne se lèveront pas tant qu’il n’y aura pas des actes", ne seront pas seulement liés à des intérêts corporatistes. Tout bloquer est un bon prémisse pour un mouvement social d’ampleur. Espérons que cela dure.
En attente de nouveaux développements.